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La Chronique des Damiers

AURILLAC DROIT DEVANT!

31 Janvier 2025

Aurillac est l'équipe qui a le plus souvent fréquenté la Pro D2: depuis la création de cette division professionnelle, en 2000, elle n'en a été absente qu'une seule saison, descendue d'un cran pour remonter dès l'année suivante... Autant dire que les Cantaliens, malgré leur petit budget et une fréquentation du stade qui s'étiole, ont une sacrée culture du maintien. Savoir que ce sera eux que le VRDR, a priori, devra aller chercher pour éviter le dangereux barrage de fin de saison n'est donc pas forcément une bonne nouvelle.

Mais ce jeudi, la large défaite d'Aurillac, chez soi, face à Mont-de-Marsan (21-43) et un super Iashagashvili (de quoi raviver les regrets...) en match en retard redonne de l'espoir aux Damiers. Trois points derrière seulement, les hommes de Fortassin ont des raisons de croire qu'ils peuvent désormais revenir au classement.

On peut d'abord jeter un oeil au calendrier: la semaine prochaine, pendant que le VRDR ira à Dax, Aurillac se déplacera à Nice. Sans doute une journée charnière. Si les Azuréens venaient à déjouer l'évident pronostic et interrompre leur série de 11 défaites consécutives (leur dernier succès remonte au 18 octobre à... Aurillac!), l'horizon s'assombrirait encore pour l'équipe auvergnate. D'autant que son programme l'emmènera ensuite à Grenoble avant la réception d'Agen, puis de nouveau deux déplacements, à Angoulême et à... Pompidou le 7 mars! Sept rencontres en sept semaines, et quatre déplacements sur les cinq à venir... La truffade sera peut-être indigeste !

Evidemment, dans un championnat aussi serré, où chaque journée livre son lot de surprises (tous les clubs ont gagné au moins une fois à l'extérieur), rien ne sert de s'appuyer trop sur les perspectives du calendrier. Mais pourquoi ne pas imaginer que le VRDR, qui est quasiment la seule formation à ne pas en avoir créé une, va enfin déjouer les augures? Signalons enfin que Aurillac, privé de plusieurs de ses Géorgiens pour cause de sélection, risque de souffrir de l'absence du plus efficace d'entre eux, leur ouvreur et buteur Tedo Abzhandadze, qui vient de rentrer blessé de Tbilissi.

Un petit mot pour conclure sur le Biarritz Olympique, au classement trompeur: 13e et quatre points seulement devant les Damiers, ses dirigeants ont fait appel d'une sanction de cinq points infligée pour des manquements administratifs. La réponse (qui devrait intervenir au plus tard ce lundi) sera sans doute positive - comme souvent avec le BO... Cependant, les Basques ne sont pas au mieux sportivement et en interne: ils viennent d'endurer quatre défaites de rang et deux de leurs joueurs se sont battus entre eux en pleine soirée alcoolisée. L'un (Pagès) a été hospitalisé et l'autre (Daquwaqa) est en garde à vue. Et si leur dégringolade se poursuivait?

P. Laf.

 

LE 16e DAMIER SUR TOUS LES FRONTS

Les supporters du 16e Damier se démènent! Le vendredi 21 février, ils organisent un déplacement en bus à Béziers pour y encourager le VRDR (bus + place au stade à 30 € pour les adhérents et 40 € pour les non-adhérents). Et le vendredi suivant, 28 février, ils proposent aux adhérents de se retrouver à la Bodega des Damiers, au stade Pompidou, pour y suivre ensemble la retransmission de Agen-VRDR autour d'un verre et d'une petite restauration. Renseignements par mail à le16iemedamier@gmail.com, par SMS au 06 44 19 80 67 ou auprès du stand du 16e Damier le 14 février à Pompidou pour la réception de Biarritz.

 

 

 

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FOU, FOU... OUF!

25 Janvier 2025

Un match débridé, complètement délirant, qui restera dans les mémoires. Et qui fut parfaitement atypique sous bien des aspects. C'est l'impression laissée par ce VRDR-Nice, conclu sur le score étourdissant, astronomique de 57 à 34 en faveur des Drômois.

- UN RECORD DE POINTS

91 en un match, c'est le record de points de la saison, et de loin, en Pro D2. Et il faut remonter au 6 mai 2016 pour trouver tableau d'affichage plus prolifique encore avec une victoire de Lyon sur Biarritz 61-31. Et c'est la même saison, le 25 octobre 2015, que la barre avait été mise plus haut encore, avec un 54-40 pour Béziers face à Aurillac. 

- UN RECORD D'ESSAIS

13 essais au total, huit pour le VRDR et cinq pour Nice, c'est là aussi le record de la saison. Il n'y a eu auparavant, dans l'histoire de la Pro D2, que le LOU-Biarritz cité ci-dessus avec quatorze essais (dix contre quatre) pour en recenser plus. Et c'est du jamais-vu en Pro D2 à Pompidou: cela représente un essai toutes les 6'10'' en moyenne. Quand vous ajoutez plus d'une minute pour le temps de la transformation et de la remise en jeu, vous mesurez combien on n'a pas eu le temps de s'ennuyer!

- UN RECORD D'ESSAIS POUR LE VRDR

Huit essais inscrits par les Damiers, c'est leur record en Pro D2. Ils égalent ainsi celui qu'ils avaient établi quand, sous un déluge en seconde période, ils s'étaient joués de la défense de Biarritz, écrasée 55-0 le 25 août 2023.

- UN PREMIER BONUS OFFENSIF

Grâce à leurs huit essais (contre cinq aux Azuréens), les Damiers s'offrent leur premier bonus offensif de la saison. D'autant plus méritoire qu'ils sont allés le récupérer en fin de match, alors qu'ils évoluaient en infériorité numérique après le carton jaune infligé à Guillomot. Avec les six bonus défensifs déjà obtenus, cela leur permet de se maintenir à flot au classement.

Voilà donc pour tout ce qui était différent des sorties précédentes du VRDR cette saison. Mais malheureusement d'autres travers, dont ils sont coutumiers mais auxquels on ne se résigne pas à s'habituer, ont resurgi.

TROP DE POINTS ENCAISSéS

Les 34 points encaissés sont le premier point noir que soulignaient unanimement joueurs et staff après la rencontre. Ce passif trop important, qui nous renvoie inévitablement au 26,5 points concédés en moyenne par match par les Damiers, est un handicap permanent qui oblige à empiler les efforts et les exploits pour finir par l'emporter et qui donne des idées à ceux qui se présentent à Pompidou: la forteresse quasi imprenable de l'an dernier est devenue une terre à conquérir... Comment se faire des frayeurs alors qu'on mène 28-3 et quatre essais à rien après 25 minutes de jeu et que l'adversaire, lanterne rouge de la compétition, est K.-O. debout? Que d'erreurs évitables, que de choix discutables, que de fébrilité et de précipitation par moments, que de trous d'air, que d'indiscipline aussi, de la déconcentration et combien de renvois mal négociés! Cela, c'est en revanche trop typique de ce VRDR 2024-2025, dont on subodore le potentiel mais qu'il est pour l'instant - et on va bientôt aborder le dernier tiers du calendrier - incapable d'exprimer 80 minutes durant...

DES JOUEURS ENTREPRENANTS

Pour finir cette petite synthèse sur des notes positives, on soulignera d'abord les excellentes performances individuelles de garçons comme Deligny, Bholi, Menzel, Méret, Pauvert, Mawalu, Rozière ou encore Moura qui, malgré du déchet, ont été particulièrement entreprenants et souvent en réussite. Même si défensivement, le Stade Niçois n'a pas opposé grand-chose...

UNE LUEUR D'ESPOIR

Avec cette victoire bonifiée, le VRDR écarte quasiment le spectre de la dernière place, la mission est accomplie. Et, au vu des résultats des candidats au bas de tableau, d'un resserrement généralisé en seconde partie de classement, les Drômois se remettent même dans la course pour éviter le barrage... Pendant qu'ils se reposeront, la semaine prochaine, ils suivront jeudi avec intérêt le match en retard Aurillac - Mont-de-Marsan. Deux clubs qu'ils peuvent espérer rattraper au printemps si, toutefois, ils parviennent enfin à gommer les scories dont leurs prestations sont trop souvent grevées.

P. Laf.

 

AMBIANCE Où ES-TU?

Ce scénario endiablé aurait dû emballer le public. Mais l'ambiance est restée très modérée au long du match. Dans la tribune couverte, l'odeur des gambas à l'ail couvrait le bruit des encouragements sporadiques. Depuis que les partenaires et leurs invités occupent les deux tiers des sièges côté Elie Cester, conduisant à envoyer le 16e Damier, les plus chauds supporters et la Bamba Etoilienne dans les gradins, où leurs cris et la musique se perdent dans le vent, le soutien du public semble beaucoup moins efficace. Il est difficile d'entrevoir une solution à cette équation pourtant nécessaire à la réussite et la pérennité économiques du club... Ce sera sans doute plus simple dans le nouveau Koesio Stadium, à l'horizon 2029. En attendant, toutes les idées pour renforcer l'animation et la ferveurseront les bienvenues!

 

 

 

 

 

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LE MATCH à HUIT POINTS

23 Janvier 2025

"C'est le fameux match à huit points!" Fabien Fortassin et les siens en ont évidemment conscience: une nette victoire sur Nice (ce vendredi 19h30 à Pompidou), alors relégué à 13 ou 14 points, mettrait sans doute fin aux espoirs des visiteurs de sauver leur place en Pro D2. Quand l'avant-dernier reçoit le dernier de la classe, "cela met de la pression, de celle qui doit transcender, du piment, de l'adrénaline, de l'émotion" se réjouit le manager du VRDR. Avec la contrainte de l'emporter car, même "s'il y a plusieurs chemins pour assurer le maintien", il serait plus prudent de déjà emprunter celui de ce salutaire succès à domicile.

"Nous avons la chance de démarrer les phases finales plutôt que les autres", souligne, dans une image osée, le coach en chef. Assortie de cette mise en garde: "Les Niçois sont plus dangereux à l'extérieur où ils n'ont pas à faire le jeu. Ils ne lâchent rien et sont souvent dans les clous à la mi-temps." Force est effectivement de constater que deux de leurs trois victoires ont été acquises en déplacement. Sachant, cependant, que la dernière date déjà du 18 octobre à Aurillac...

"On sort de soixante minutes pleines contre Colomiers puis d'un match abouti à Montauban", constate Fortassin. "A nous de construire notre rencontre, d'y mettre le sérieux et la détermination voulus", conclut-il. 

En espérant que cela rapportera nettement plus que les seuls petits bonus défensifs glanés lors des deux dernières sorties des Damiers.

P. Laf.

La composition du VRDR: Pontanier, Deligny, Milasinovich - Massot (cap.), Goumat - Roux, Vachon, Bholi - Menzel (m), Meret (o) - Mawalu, Marrou, Pauvert, Rozière - Moura. Remplaçants: Marco-Pena, Chouteau, Vial, McCauley, Real, Bruchet, Lhusero, Guillomot.

 

PEU DE BLESSéS

Minguillon est parti en stage avec l'équipe d'Espagne, Vargas est suspendu, O'Shea a repris et Bouldoire sera bientôt prêt. L'infirmerie n'accueille donc plus que Neiceru (commotion), Royer (cervicales), Laville (pied) et Goze (grosse entorse de genou).

 

L'HEURE DE LA SéLECTION

Les internationaux seront appelés en sélection dès la semaine prochaine. L'absence la plus longue devrait être celle de Spanderashvili (Géorgie). Moura (Portugal) sera mobilisé sur une quinzaine de jours et ce sera un peu moins encore pour Vial (Suisse) et Menzel (Allemagne).

 

A BéZIERS AVEC LE 16e DAMIER

Les supporters désirant aller encourager le VRDR lors de son déplacement à Béziers, le 21 février, peuvent s'inscrire pour le bus que met en place le 16e Damier. 30 euros (trajet + place au stade) pour les adhérents, 40 euros pour les autres. Renseignements et inscriptions ce vendredi au stand du 16e au stade Pompidou ou bien au 06 44 19 80 67.

 

 

 

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SUD-OUEST CONNECTION

22 Janvier 2025

Cette chronique n'a pas du tout vocation à souffler sur les braises. Bien au contraire. Je veux l'inscrire - ni supporter à tout crin ni donneur de leçon - dans un soutien critique à cette louable et courageuse entreprise de réunir deux cités naguère antagonistes pour tenter d'en faire un bastion du rugby national.

Alors, à un moment où l'équipe professionnelle traverse une crise de résultats, à la veille d'un match contre Nice (ce vendredi à 19h30) qui pourrait s'avérer capital dans sa course à la survie en Pro D2, je vais rafraîchir les mémoires de ceux qui s'inquiètent d'un copinage bigourdan ou d'une mafia gersoise: l'annonce de l'arrivée, en renfort de Fabien Fortassin, de celui qui fut son adjoint au Stadoceste Tarbais, et également formé à Auch, Romain Terrain, a en effet fait naître ce grief.

Venu à l'été 2023 avec, dans ses bagages, deux joueurs tarbais dont personne ne se plaint du rendement aujourd'hui, Thomas Lhusero et Loan Real, Fortassin active donc une fois encore la filière du Sud-Ouest. Cela attise les grognements de certains, convaincus qu'il suffit de rester dans l'entre-soi du Sud-Est, et plus particulièrement de la vallée du Rhône, où prospèrent un vivier et une culture du ballon ovale de qualité. Il est vrai qu'il y a ici de quoi faire et chacun s'en réjouit. Cette rivalité des terroirs a contribué à l'émulation et aux progrès qui ont poussé le XV de France vers l'excellence. Mais il est vrai aussi qu'un coup d'oeil dans le rétro de nos clubs drômois constitutifs de celui qui se bat les vendredis soirs à Pompidou, prouve que ces greffes à l'accent rocailleux ont souvent bien pris.

Côté valentinois d'abord, chacun se souvient qu'un autre Gersois, passé par Toulouse, a marqué le club et son époque: le grand Elie Cester bien sûr, qui, au tournant des années 70 a fait basculer le Valence Sportif dans sa plus belle dimension. Et ce n'est pas un hasard si la tribune couverte porte aujourd'hui son nom. Mais avant lui, d'autres joueurs venus du Sud-Ouest avaient posé une belle empreinte sur les Baumes: les Tarnais Jean Faletto et Max Gayraud, le Bagnérais Michel Lacome, l'entraîneur toulousain Raymond Barthès, sans oublier Christian Maillol, certes né dans le Var, demi de mêlée (puis entraîneur) formé dans les Pyrénées Orientales... On est là plutôt dans le Grand Midi, cette Septimanie qui n'est plus vraiment dans le Sud-Ouest mais cependant une belle terre de rugby sudiste...

Côté romanais, l'USRP a connu quelques grands noms venus d'Aquitaine et d'Occitanie, à commencer par Robert Soro, "le Lion de Swansea", né tarbais mais qui avait fourbi ses premières armes à Lourdes dans les années 40. Parmi les grands anciens de ces Damiers romano-péageois, également l'Aveyronnais Roger Gensane, le Mauléonnais Jean-Claude Mignaçabal ou encore le Catalan d'Agen Jean-Michel Parent. Sans oublier le très adroit Lucien Rouffia, aussi précis au rugby qu'aux boules, venu de Narbonne et qui a donné son nom au Challenge, magnifique tournoi de jeunes.

Et rappelons que le VRDR, dans sa jeune histoire, a déjà apprécié et apprécie encore les apports du Dacquois Thomas Larrieu, du Tarbais Alexis Armary, du Bordelais Lucas Méret, du Castrais Cyril Deligny et du Biterrois Dorian Marco-Pena...

Les gars venus du Sud-Ouest s'accommodent donc parfaitement du climat drômois, au point, d'ailleurs, que nombre d'entre eux y sont restés pour leur après-carrière. Et si Romain Terrain n'est pas précédé de l'aura d'un Soro ou d'un Cester, cet ancien talonneur passé par Pau, Castres, Biarritz et Perpignan a joué des dizaines de matches de Top 14. Il ne manque donc pas d'expérience. Et de la carrure pour tenir le rôle.

Son recrutement et celui, en cours, d'un directeur sportif sont les gages que l'équipe dirigeante tient son objectif de grandir dans la continuité. Reste à espérer qu'aucun accident sportif ne vienne contrarier ce désir de grandir.

P. Laf.

 

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DU NOUVEAU SUR LE FRONT

21 Janvier 2025

Publication surprise, ce mardi matin, d'une petite annonce du VRDR: "Cherche directeur sportif". Elle était même rédigée également au féminin, sans doute pour coller aux obligations réglementaires, mais il est sans doute encore un peu tôt pour voir une dame occuper ce genre de poste en Pro D2.

Quoi qu'il en soit, cette recherche, si elle entre effectivement dans le cadre du développement et du renforcement de l'encadrement dont a besoin un club ambitieux, intervient - avec, évidemment, l'information, l'accord et peut-être la demande de Fabien Fortassin - à un moment où l'enjeu sportif, avec la venue de la lanterne rouge, Nice, ce vendredi (19h30) à Pompidou, est crucial. Pour l'avenir à court terme en tous cas.

La méthode - mettre en ligne une offre d'emploi - n'étonnera guère puisque le club l'a déjà utilisée au printemps dernier, lorsqu'il s'était agi de dénicher un entraîneur pour le groupe pro, plus particulièrement en charge "des avants et de la grinta". Pour finalement aboutir à une promotion interne, celle d'Yvan Jourdan...

Elle répond aussi peut-être à des obligations légales même si l'on s'étonne toujours que le jeu des réseaux ne suffise pas en pareil cas. Les lettres de motivation et les CV sont quoi qu'il en soit à adresser au cabinet Bloch Consulting qui fera le tri...

Quand on regarde le profil souhaité et les missions qui incomberont à ce poste nouveau, on mesure qu'il est créé pour délester le manager général d'un certain nombre de charges qui, jusqu'alors, lui incombaient. 

Dans les grandes lignes, il s'agira pour l'impétrant, entre autres, de "définir et piloter les objectifs sportifs, développer la formation et la gestion des talents, mettre en place des outils de gestion sportive, recruter et gérer les effectifs". Le tout, bien sûr, "en lien avec la présidence et le manager", ce qui sous-entend que Fabien Fortassin reste en place et que les co-présidents sont décidés à l'épauler dans des secteurs où, manifestement, il n'a pas connu la réussite espérée. Et il est vrai que, au fur et à mesure que la saison s'avançait, le recrutement, dont il revendique l'entière responsabilité, n'a pas apporté le renfort attendu. Et qu'il doit en urgence se consacrer entièrement à l'objectif d'engranger des points.

On ne va donc pas tirer de conclusions hâtives à la lecture d'un communiqué sans doute destiné à conforter le plan "Damiers 2029" qui sera présenté dans quelques semaines. En l'appuyant sur le nom d'un patron sportif expérimenté, qui aura certainement fait ses preuves l'échelon supérieur. Une perle rare qu'on ne dégotte pas sur un simple entretien d'embauche. 

En attendant de découvrir qui va endosser le rôle, on croise les doigts pour que personne, à commencer par le staff mais aussi les joueurs, ne soit déstabilisé par cette nouvelle donne. Il s'agit désormais et avant tout de ne plus glisser au classement.

Pour y aider les joueurs, les supporters du 16e Damier ont décrété une mobilisation générale. Allez faire un tour sur leur page Facebook! 

P. Laf.

 

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CARAMBA, ENCORE RATé!

17 Janvier 2025

J'écris à chaud. Avec l'impression d'être le perroquet de "L'Oreille cassée". "Caramba!", "Damned!", peu importe l'interjection, on se retrouve à réécrire peu ou prou les mêmes constats. Et à décrire trop souvent les mêmes erreurs.

D'un match plutôt bien engagé, face à un hôte manifestement fébrile, et presque maîtrisé en seconde période, le VRDR ne rapporte donc qu'un point. L'analyse est encore simple: un sabordage, une fois de plus, de trop.

Les débats avaient d'abord été contenus et le carton jaune de Girlando, pour fautes répétées, digéré puis surmonté (3-6 à la pause, 10-6 à la 43e!). Le compteur monte même à 17-9 après l'essai de filou de Pauvert transformé en coin par Méret. Tout va bien. Montauban a de plus en plus "la tête dans le cul", selon l'expression qu'on ose emprunter au président Beaugiraud dans le dernier "100% VRDR" sur "Ici Drôme Ardèche".

Et puis, à partir de l'expulsion de l'incorrigible Vargas - pourtant excellent jusque là -, la machine va s'enrayer.

L'entrée de Rodor tourne au cauchemar: il commet une première erreur sur un dégagement direct puis se fait contrer pour offrir un essai à Reilhac. A ce moment-là, on regrette que Menzel n'apparaisse pas plus souvent sur les feuilles de match...

Mais le pire est à venir. Loin de notre idée de jeter la pierre à Anatole Pauvert, exemplaire depuis le début de la saison, infatigable combattant, mais son en avant sur le renvoi des Montalbanais est inexcusable. Il y en avait eu beaucoup déjà mais ils avaient été commis dans le feu de l'action, au coeur des intentions offensives que jamais Fortassin ne reprochera aux siens. Mais celle-là, sans aucune pression adverse, est un cadeau que Mouchous convertira en trois points décisifs sur une nouvelle souffrance en mêlée.

Et Lucas Méret! Auteur jusque-là d'un 100 % (6 coups de pied convertis sur 6), il finira sur un double raté qui laissera la victoire aux Tarn-et-Garonnais. Il y a des circonstances atténuantes certes, avec une distance supérieure aux 40 m et une excentration côté droit qui ne convenait guère à un droitier. Mais, en fin de match, on a déjà remarqué que le meilleur buteur de Pro D2, qui a apporte tant par ailleurs, flanche sur l'efficacité, conséquence de la fatigue ou de la pression. Ou des deux.

Quand les meilleurs atouts des Damiers se manquent, ne serait-ce qu'à la marge, cela suffit, une fois de plus, à faire basculer la pièce du mauvais côté. A s'interroger sur le pourquoi de ces soudaines et inattendues défaillances. C'est dire si cette équipe joue sur un fil, si elle n'a aucun matelas de sécurité...

Et quand McCauley est absent, la touche est orpheline. Et quand le pack se fait bousculer, et c'est fréquent cette saison, les sanctions tombent.

A Montauban, le VRDR a encore montré puis atteint ses limites. "Caramba!" ou "Damned", c'est encore raté. Cela commence à faire beaucoup. Montauban, à deux doigts de plonger dans la dépression, s'est ainsi refait la cerise. Et ne deviendra sans doute pas un concurrent direct en bas de tableau.

Certes, il suffira sans doute de battre un Nice à la dérive vendredi prochain à Pompidou pour quasiment écarter le spectre de la dernière place. Encore faudra-t-il y parvenir. Et, ensuite, sauf si Aurillac - ou un autre, mais quel autre? - veut bien se prendre les pieds dans le tapis, se préparer à un dangereux barrage.

Fabien Fortassin avouait après match que "il y avait des larmes dans le vestiaire". On les comprend. En espérant qu'elles ne pleureront pas des regrets éternels. Ce championnat sera long et douloureux.

P. Laf.

 

 

 

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LA SONNETTE D'ALARME

15 Janvier 2025

Les événements font que je suis un peu éloigné des conférences de presse du VRDR en ce moment et je tiens à m'en excuser.

Mais on sait déjà ce qui attend les Damiers à Montauban, face à une autre "bête blessée" selon l'expression de Fabien Fortassin, une équipe qui glisse dangereusement au classement après avoir effectué une bonne entame de saison. On sait qu'à Sapiac il faut toujours faire face à un pack solide et conquérant et qu'un doute subsiste sur la présence, ce vendredi (19h30), du maître à jouer, leader et buteur Jérôme Bosviel et de l'ex-centre argentin du VRDR, Lucas Mensa, qui relèvent de blessure.

On sait aussi qu'on nous dira qu'il faut mettre les fameux "ingrédients" du combat, de l'abnégation, de la qualité technique aussi et ne pas sombrer dans l'indiscipline si coûteuse depuis le début du championnat. Manque juste l'info sur la gravité de la blessure de Kevin Goze, sachant que par ailleurs, Ryan McCauley pourrait être privé de ce déplacement à cause d'un protocole commotion hélas!

Alors, je vais vous emmener sur un autre terrain, celui que j'aime bien parce qu'il dit beaucoup du passé et prédit souvent l'avenir. Et ce terrain nous l'indique: c'est un véritable exploit que le VRDR devra réaliser à Montauban pour ne pas se retrouver en situation extrêmement menaçante.

En effet, si les Drômois rentrent bredouilles de ce déplacement, ils resteront 15e avec 25 points. Avec, au mieux, cinq points de retard sur le 14e, Aurillac.

Dans cette position (15e avec 25 points - ou moins- et cinq de retard sur le 14e après 17 journées), seuls deux clubs, depuis 20 ans que le bonus existe, ont pu échapper à l'une des deux dernières places en fin de saison: Carcassonne en 2018 et Colomiers en 2019.

Mais attention! Si, dans le même temps que Valence-Romans perdrait à Montauban, Aurillac bat Mont-de-Marsan (ou fait match nul) ce vendredi, la stat ne tiendra plus! Parce qu'avec sept points ou plus de retard sur le 14e à ce stade, AUCUNE équipe n'est parvenue à remonter au-dessus de la ligne de flottaison... 

Ce serait alors un authentique exploit en forme de première que devrait accomplir le VRDR. Même si les statistiques ont vocation à être un jour démenties, ce serait bien mieux d'aller gratter quelque chose à Montauban non?

J'ai tiré la sonnette d'alarme. Mais rien n'empêche d'y croire, bien sûr!

P. Laf.

 

 

 

 

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"ON BROIE DU NOIR"

11 Janvier 2025

Tu mènes 17-8 à la pause, tu maîtrises globalement ton match malgré une entame ratée et le regret de ne pas avoir su enfoncer le clou d'un essai presque aplati en fin de première mi-temps. Le jeu a été agréable, la volonté et l'envie - concrétisées par une perf majuscule d'Adrien Roux - te portent, l'ambiance est sereine, le match semble tourner en ta faveur.

Quarante minutes plus tard, tu as subi un 21-7 synonyme de défaite (24-29 au final) qui te renvoie à tes démons. 21 points encaissés sur trois essais plus ou moins offerts aux visiteurs, "trois essais casquette" comme regrettera le capitaine Bruchet. D'abord sur une interception tellement prévisible. Puis sur une course de 80 mètres, sans opposition et sans même une passe face à une défense de... bras cassés! Ensuite sur une action où les Columérins passent cinq fois les bras après contact avant de plonger dans l'en-but. Un mauvais film, un scénario au goût de déjà-vu cette saison. Le débat que tu domines et qui t'échappe. Un démarrage de nouvelle année raté après un démarrage de saison raté. Un quatrième match perdu à domicile. Déprimant.

"On broie du noir": selon son propre aveu, la déception et l'abattement deviennent de fréquents compagnons de Fabien Fortassin. Le coach constate les dégâts et ne trouve pas les remèdes. Alors reviennent toujours les mêmes antiennes... 

"Trop d'indiscipline": trois cartons jaunes encore, ce qui porte le total à 19 depuis le début du championnat; plus un rouge; avec seulement trois rencontres sans en déplorer. Une meilleure maîtrise des règles et de la manière de s'engager est plus que jamais indispensable.

"Il reste quatorze matches": il en restait 27 après les revers contre Dax et Béziers à Pompidou, et encore 23 après celui face à Montauban. "La saison est encore longue": elle est en train de le devenir mais sans tourner dans le bon sens et le retard se creuse sur les clubs que l'on voudrait rattraper... Oyonnax et Nevers, comme attendu, paraissent remettre la marche avant, et Aurillac, qui va recevoir deux fois de suite dans ses frimas cantaliens avant d'aller à Nice, est cinq points devant... Quant à l'argument des huit réceptions pour sept déplacements lors de la phase retour, il est déjà caduc...

On ne va pas ici porter le fer dans d'autres plaies comme ces temps de domination trop souvent stériles ou cette difficulté récurrente à bien négocier les renvois. On va encore y croire parce Nice semble très mal embarqué - neuf défaites consécutives ! - et se dirige tout droit vers la place de relégable direct. Si, toutefois, les Niçois ne viennent pas se relancer, pour ce qui sera le choc de leur dernière chance, dans deux semaines à Valence!

On va aussi continuer à croire en un sursaut à Montauban, vendredi prochain dans "un duel de bêtes blessées" (Fortassin), puisque les Montalbanais restent sur une série de cinq revers et que, comme la saison dernière, ils ont enclenché une spirale négative après avoir été leaders à la 9e journée.

Il faut garder cette foi malgré les sombres augures: si le VRDR n'accélère pas le rythme, sur sa cadence actuelle il terminera avec 46 ou 47 points... Un total qui, depuis 2014, n'a jamais permis d'échapper à l'une des deux dernières places de Pro D2! ça craint! 

P. Laf.

DES CRAINTES POUR GOZE

Kevin Goze a quitté le terrain en boîtant et Fabien Fortassin s'inquiétait beaucoup pour son genou. Le coach semblait en revanche un peu moins inquiet pour Adam Vargas, pourtant sorti avec le bras en écharpe.

 

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DOS AU MUR, LE RETOUR

6 Janvier 2025

Début des matches retour ce vendredi 10 janvier (19h30) face à Colomiers à Pompidou. Et toujours la même rengaine, celle de 2024: gagner à la maison! Après leurs trois faux pas de septembre et octobre à domicile, les Damiers sont désormais condamnés à ne plus rien y lâcher.

Branchés sur courant alternatif lors de la plupart de leurs sorties, comme le reconnaissait Fabien Fortassin dans un article de Midi Olympique du début de semaine, ils sont en quête de la régularité qui leur permettrait d'éviter l'une des deux dernières places synonymes de relégation ou de barrage... "Il faut vouloir prendre des points partout", confiait le manager général du VRDR. A commencer par chez soi, puisque le XV drômois à l'avantage de recevoir huit fois contre sept déplacements d'ici la fin de saison et que la plupart de ses concurrents directs - ceux qui sont plutôt voués à la seconde moitié du classement - viendront à Valence: après Colomiers, se présenteront en effet Nice (24 janvier), Aurillac (7 mars), Nevers (25 avril) et Soyaux-Angoulême (16 mai). Cinq succès impératifs qui ne doivent pas occulter la nécessité de ne jamais revenir bredouilles par ailleurs. Quant aux Columérins au complet et ambitieux, il va falloir, selon Joris Moura, "les déplacer".

Du mouvement, encore du mouvement! La seconde mi-temps du championnat est lancée!

P. Laf.

La composition du VRDR: Pontanier, Deligny, Milasinovich - McCauley, Goumat - Bruchet (cap.), Vachon, Roux - Lhusero (m), Méret (o) - Mawalu, Marrou, Pauvert, Vargas - Moura. Remplaçants: Marco-Pena, Chouteau, Huguen, Spanderashvili, Rodor, Guillomot, Bholi, Goze.

 

UN 100% INSTRUCTIF

Valéry Lombardo, sur Ici, a obtenu pas mal d'infos dans son 100% VRDR, mercredi soir. En vrac: la blessure au genou de Vincent Vial n'est pas si grave et il n'y a que trois indisponibles avec Charles Bouldoire et Darren O'Shea dont la cheville inquiète; McCauley, Pauvert et Milasinovich ont suivi l'exemple de Vachon et ont prolongé leur contrat; cinq ou six prolongations (dont celle de Moura) seront annoncées avant la fin du mois; aucun recrutement prévu cet hiver et pas encore de contacts pour la saison prochaine. 

 

AFFLUENCES EN HAUSSE

La moyenne de spectateurs enregistrés à Pompidou, sur la première moitié de saison, est en hausse (+ 12%) par rapport à l'année dernière et se situe à 4 352 selon les statistiques de la Ligue. Même si ces données paraissent fluctuantes (on a souvent l'impression d'être plus nombreux que les chiffres annoncés...), cette progression confirme qu'un engouement (auquel n'est sans doute pas étrangère la création du 16e Damier et la Bodega joue aussi son rôle) se produit autour du VRDR. Ce serait vraiment dommage de l'enrayer à cause d'un retour à la case Nationale...

 

A BéZIERS AVEC LE 16e DAMIER
La réussite des déplacements de supporters à Grenoble puis à Aix-en-Provence encourage le 16e Damier à proposer un bus pour aller supporter le VRDR le 21 février prochain à Béziers. Tarif adhérent (bus + place de stade) à 30 euros et à 40 pour les non adhérents. Tous renseignements au stand du 16e Damier ce vendredi à Pompidou ou bien sur ses réseaux sociaux.
 
 

 

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COLOMIERS, UN BEAU CV

5 Janvier 2025

Je ne pourrai être à la conférence de presse de ce jeudi hélas! Et mon article de présentation, côté VRDR, sera donc succinct pour le match de vendredi.

En forme de compensation, et puisque l'appétit de certains d'entre vous semble aiguisé par cette longue trêve des confiseurs, je vais vous parler ici de l'adversaire qui se pointera ce 10 décembre à 19h30 à Pompidou. Histoire aussi de vous "vendre" une affiche ô combien capitale pour l'avenir immédiat des Damiers en Pro D2.

Colomiers est parvenu relativement récemment au haut niveau, intégrant pour la première fois la Division 1 (alors à 80 clubs!) en 1981. Mais l'émergence d'une génération de grands joueurs dans ce club familial, à l'identité forte pour se démarquer du grand voisin toulousain, lui a vite valu de tutoyer les sommets. Sous la houlette de l'emblématique président Michel Bendichou, avec des entraîneurs nommés Jean-Claude Skrela puis Jacques Brunel, Colomiers va d'abord remporter la Conférence Européenne (ancêtre de la Challenge Cup) en 1998 avant d'être finaliste de la Coupe d'Europe en 1999 puis du championnat de France en 2000, battu par le Stade Français (23-28). Ses joueurs stars sont alors Fabien Galthié, l'actuel sélectionneur du XV de France, et Jean-Luc Sadourny, l'arrière au talent fou.

Colomiers, dont la qualité de la formation permet de toujours abreuver son équipe première en éléments performants, a vu aussi passer dans ses rangs des garçons comme David Skrela, Patrick Tabacco, Yannick Bru ou encore Yannick Jauzion. Du lourd au service d'un projet de jeu offensif jamais démenti.

Malgré une importante série de départs à l'intersaison dernière et un rajeunissement de l'effectif, conséquences de moyens financiers relativement limités, Colomiers Rugby vise cependant la qualification, objectif atteint pour la dernière fois en 2022. Actuellement 10e au classement, avec un bilan équilibré (7 victoires, 1 nul, 7 défaites), l'équipe s'en remet à un axe solide et efficace avec l'international australien Caleb Timu en n°8,  Mathis Galthié (le fils de...) à la mêlée et Joaquin de la Vega, son buteur argentin, à l'ouverture. Un axe à la pointe duquel on trouve le talonneur et capitaine Thomas Larrieu, bien connu dans la Drôme puisqu'il joua quatre saisons au VRDR.

Julien Sarraute, le manager depuis huit ans déjà, a annoncé qu'il quitterait le club au printemps prochain. Mais cela ne semble pas déstabiliser une formation qui, juste avant Noël, a battu Biarritz (29-20). Et qui s'était défait du VRDR (24-17) à l'aller, le 20 septembre dernier.

Revanche à prendre!

P. Laf.

 

VACHON PROLONGE

Alors qu'à la différence de plusieurs autres clubs, le VRDR n'annonce pas de recrutement en cours de saison, le staff et les dirigeants ont acté la prolongation de contrat de Matthieu Vachon, le valeureux troisième ligne, jusqu'en 2027.

 

UNE éVOLUTION DES RèGLES

A partir de la 18e journée (réception de Nice le 24 janvier), les règles du rugby pro vont évoluer en ce qui concerne le temps de préparation d'une transformation (réduit à 60 secondes), d'une touche (30 secondes), la non-sanction d'une touche pas droite si elle n'est pas contestée et une meilleure protection du demi de mêlée derrière les mêlées ordonnées ou ouvertes.

 

A BéZIERS AVEC LE 16e DAMIER

La réussite des déplacements de supporters à Grenoble puis à Aix-en-Provence encourage le 16e Damier à proposer un bus pour aller supporter le VRDR le 21 février prochain à Béziers. Tarif adhérent (bus + place de stade) à 30 euros et à 40 pour les non adhérents. Tous renseignements au stand du 16e Damier ce vendredi à Pompidou ou bien sur ses réseaux sociaux.

 

 

 

 

 

 

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