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La Chronique des Damiers

TROP PéNALISéS!

28 Février 2025

La première pénalité en faveur du VRDR, ce vendredi à Armandie, est arrivée... dans les arrêts de jeu de la première mi-temps! Au bout d'une belle séquence de jeu que les Damiers n'avaient pas hésité à initier après la sirène. Ils revenaient alors à 15 à 16 et renforçaient encore l'espoir. Mais, entretemps, l'arbitre en avait sifflé 7 pour Agen, dont une majorité évitables... Cette première période avait été un calvaire disciplinaire pour les Drômois. Pourtant entreprenants, plus joueurs et moins empruntés que leurs hôtes sous pression. Les petits coups de pied par-dessus faisaient merveille. Rodor et Rozière les avaient convertis en deux magnifiques essais. Tout était encore ouvert.

Mais, même si ce fut bien meilleur après la pause après avoir "laissé passer l'orage" comme le demandait à grands cris Fortassin depuis le banc, les pénalités (6 contre 3, aux effets accentués par de grosses difficultés en mêlée) ont encore fait la différence en faveur des Lot-et-Garonnais. Tu tentes, tu te relèves toujours et ne te résignes jamais, tu défends fort quand il le faut, tu marques plus d'essais que l'adversaire (3 contre 2), tu te bats pour arracher un succès dans les derniers instants... Mais l'arbitre coupe ton élan et tu perds. Hélas!

La pièce qui commençait à tomber du bon côté depuis quelques temps s'est remise à partir dans la poche des adversaires des Damiers depuis deux matches (à Béziers et à Agen donc). La faute aux fautes d'abord et bien sûr, mais aussi à une moindre réussite de Méret (50 % seulement, loin de ses standards - il est l'ouvreur, et de loin, à avoir le plus de temps de jeu de toute la Pro D2, il a droit à exprimer un poil de lassitude). La faute aussi, aurait-on envie d'ajouter, à ne pas encore assez se libérer: ce XV du VRDR n'est jamais aussi bon que lorsqu'il faut vivre le ballon. Bien meilleur que lorsqu'il le rend.

Le verre revient donc à moitié vide du pays des pruneaux. Mais il y a moyen d'y trouver des motifs de satisfaction à une semaine d'un choc capital, à Pompidou, pour renvoyer Aurillac à l'arrière. 

- Voilà 7 rencontres de suite, depuis la reprise en janvier, que le VRDR prend au moins un point à chacune de ses sorties. C'est la première fois que l'équipe réalise une telle série en Pro D2. A ce rythme sans gros accroc (aucune défaite avec plus de cinq points d'écart), les Damiers ont repris 4 points au classement à Agen et Mont-de-Marsans, 5 à Aurillac, 9 à Dax et 11 à Biarritz, autant de concurrents directs dans la course à éviter la 14e place... Ils font la preuve qu'ils sont compétitifs même s'ils demeurent en grand danger.

- En ne chutant que de 3 points à Armandie, les Drômois gardent l'avantage sur les Agenais en cas d'égalité en fin de saison régulière. Ils avaient déjà accompli la même performance en allant prendre leur revanche du match aller à Dax. Dax qui glisse, qui glisse, qui glisse... Ces petits plus peuvent compter dans une compétition qui promet de demeurer serrée jusqu'à l'ultime journée.

Rien ne sert cependant de se consoler du malheur des autres. Il reste quelques jours pour se reconcentrer sur ses propres forces et ne pas laisser passer l'occasion de mettre les Cantaliens, souvent en difficulté à l'extérieur, vendredi prochain dans le rétroviseur.

P. Laf.

FORTASSIN EN COLèRE

Remonté, Fabien Fortassin a laissé exprimer sa colère envers l'arbitrage après la rencontre (au micro de Ici Drôme Ardèche et du Dauphiné Libéré): "Pour moi, ce n'est pas la meilleure équipe qui a gagné ce soir et l'arbitrage dans le money time, je ne l'explique pas. On a été entreprenants, on a fait ce qu'on voulait faire en bougeant bien le ballon. Nous étions venus pour la victoire mais avec ce point on avance, on passe à + 1 au classement britannique. Notre maintien passera par Pompidou."

 

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FORTASSIN DéVOILE (UN PEU) SON PLAN

26 Février 2025

Ses joueurs remontent doucement la pente à l'issue de six matches où ils ont su prendre à chaque fois au moins un point (trois victoires et trois bonus défensifs). Les voici confrontés, ce vendredi à Agen (19h30), au premier de deux matches consécutifs face à des concurrents directs pour le maintien avant la réception d'Aurillac, le 7 mars. Devant la presse, le manager Fabien Fortassin a quelque peu dévoilé ses batteries en vue de ce choc capital.

« Agen, avec intervention du président du club, des anciens internationaux et même du maire de la ville, a sonné la mobilisation générale cette semaine. Vous allez être attendus là-bas !

  • - Il faudra rester dans notre bulle. Le contexte sera différent mais on peut croire que le match peut ressembler à celui à Dax (succès du VRDR 23-17) : volonté de nous faire déjouer, de nous faire sortir du match, public hostile et des Agenais très présents dans l'engagement et l'agressivité. Il faudra se focaliser sur notre job, rivaliser dans les phases de combat et de contact où ils vont être certainement très durs et très rugueux, tout en gardant la lucidité de ne pas s'énerver comme on l'avait plutôt bien fait à Dax. Il y a donc des similitudes dans l'approche du match même si, stratégiquement, il y aura des choses différentes à mettre en place.

  • Ce sera le premier des deux « matches à huit points » à négocier avant la réception d'Aurillac le 7 mars...

  • C'est le sprint final et, avec ce classement extrêmement resserré, chaque week-end sera un virage à négocier. On ne se projette pas plus loin qu'à Armandie ce vendredi. Ce qui est intéressant, c'est ce dernier match à Béziers où, avec les nombreuses rotations, le niveau d'intensité et d'engagement a été maximal. Ceux qui étaient restés au chaud n'ont donc pas le droit de faillir dans ce domaine-là et je suis convaincu qu'ils seront prêts à relever le défi.

  • Le fait d'affronter une équipe qui n'est a priori pas bâtie pour jouer le maintien est-il un avantage ?

  • C'est vrai que déjà l'année dernière nous nous avons connu une situation similaire. Même si, je le souligne, nous avions un point de moins (39 contre 40) après 21 journée la saison passée. Disons qu'on est plus habitués qu'eux à jouer ces rencontres qui valent très cher. On peut s'attendre à un match fermé du fait qu'ils auront une grosse pression, forcément un peu de fébrilité. Ils vont sans doute s'appuyer sur les basiques, l'occupation, jouer loin de leur ligne, faire confiance à leur défense, qui est une de leurs forces – ils n'ont pas encaissé un seul point contre Béziers (victoire 14-0) lors de leur précédente sortie à domicile, c'est une belle performance, surtout en ayant joué un moment à 13 ; ils avaient aussi bataillé très dur contre Biarritz (victoire 39-26) en étant en infériorité numérique pendant près de 50 minutes. C'est une équipe de caractère qui va vouloir nous marquer physiquement comme on l'a vu à Béziers sur les ballons portés. Ce sera une guerre stratégique et donc d'occupation mais on a prévu quelques petits trucs pour essayer quand même de contourner leur défense ou la fragiliser...

  • Vous devrez minimiser l'indiscipline, votre point noir à Béziers...

  • Oui, chaque équipe va vouloir prendre rapidement la tête et on peut s'attendre à ce que, dès la première pénalité, on demande les points. Béziers a voulu nous prendre peut-être un peu de haut en allant en touche régulièrement. Ce ne sera pas le cas des Agenais et si on est indisciplinés, ils vont avancer au score à coups de trois points.

  • Quelle solution pour moins subir et, donc, moins risquer de se mettre à la faute ?

  • Déjà, essayer d'avoir le ballon ! On ne l'a pas eu à Béziers, il y a eu 75% de possession pour les Biterrois. On subit quand on est contraint à la défensive, surtout sur des joueurs avec une forte densité physique. La solution, c'est de plus maîtriser le ballon. Et puis on s'est fait bousculer sur des ballons portés consécutifs à des pénaltouches évitables : celle concédée par Esteban Tercq qui se jette sur un joueur au sol, celle de Mathieu Guillomot qui tape le ballon et prend un carton jaune, celle d'Adrien Roux qui plaque un joueur en l'air... Il faut mieux maîtriser la ligne de hors-jeu, les plaquages irréguliers, c'est normalement assez facile. Si on s'épargne ces erreurs, les Agenais ne s'exposeront pas et je les vois mal enchaîner les temps de jeu dans leurs 50 mètres. Au bout d'un moment ils voudront renverser la pression en rendant le ballon au pied et c'est là où il faudra être capables de bien l'utiliser. Sur les 25% de possession qu'on a eus à Béziers, on a su le faire.

  • Cultiver encore votre réalisme ?

  • Oui et il n'y a pas qu'à Béziers qu'on a été pragmatiques et réalistes. Contre Biarritz déjà, et aussi à Dax... Voilà pas mal de temps maintenant qu'avec peu de munitions on parvient à être assez efficaces. Bien sûr, il y a les points au pied de Lucas Méret, qui est un énorme atout, mais on arrive à marquer de plus en plus sur nos temps forts. Et à l'inverse, on a passé plus de 12 minutes dans nos 22 mètres à Béziers pour, au final, encaisser relativement peu de points. Alors qu'en début de saison, dès que les équipes entraient dans nos 22, elles scoraient trop facilement. On leur donne plus de fil à retordre et c'est significatif aussi de l'état d'esprit qui a changé, de la volonté de ferrailler dur sur chaque phase de jeu.

  • Vous avez donc débuté vos phases finales ?

  • Oui, ça se traduit dans la façon de jouer. Depuis décembre, je sens que l'état d'esprit est devenu meilleur, on travaille beaucoup mieux la semaine et c'est forcément accentué quand il y a une série de bons résultats. On sent une autre atmosphère autour de notre groupe, de nos séances d'entraînement, il y a beaucoup plus de sérieux, de joueurs concernés. On n'est pas loin de ce qu'on sait faire de mieux. Et puis il y a la haine de ces émotions négatives, de ces défaites in extremis qui font mal. Je retrouve plus de caractère dans notre jeu, cette volonté que je ne ressentais pas en début de saison, cette grinta de vouloir absolument sauter sur tout ce qui bouge et ce qui a fait notre force la saison dernière. On retrouve notre ADN et comme on a toujours su plutôt bien jouer au rugby, ça donne des matchs plus aboutis. »

Propos recueillis par P. Laf.

 

VIOLENCES à BéZIERS :

LA LNR PORTE PLAINTE

Dans un communiqué, la Ligue nationale de rugby (LNR) annonce avoir porté plainte, « à la suite des incidents survenus au stade Raoul-Barrière au cours de la rencontre AS Béziers Hérault - Valence-Romans », « aux cotés des deux clubs et de la Fédération française des supporters de rugby (FFSR) ». Espérons qu'une lumière sera faite sur les violences commises par des supporters de l'AS Béziers envers le groupe de ceux du 16e Damier. Et reprenons les propos du président du 16e Damier, Hugo Pinchenet : « Laissons faire les instances et passons au sportif, le plus important pour le club et nos Damiers. »

 

 

 

 

 

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PLACE AUX CADRES à AGEN

26 Février 2025

Ce mercredi après l'entraînement à Porchier, Fabien Fortassin a donné une liste de 27 joueurs pour le déplacement capital à Agen (match ce vendredi à 19h30). Une liste dans laquelle ne figure pas Adam Vargas, pourtant de retour de suspension : « C'est un choix, ceux qui ont joué ont su saisir leur chance, ont marqué des essais. Adam n'a pas d'immunité, même si c'est un joueur performant sur lequel on va compter. » N'y figurent malheureusement pas également Éloi Massot (entorse du genou) et Otar Giorgadze (nez cassé). En revanche, s'y trouve bien Cyril Deligny, qui sera peut-être ainsi aligné contre son futur club : « On ne s'est même pas posé la question, on n'a aucun doute sur la loyauté de Cyril, c'est un garçon avec des valeurs qui n'a jamais été aussi performant que depuis qu'il nous a annoncé qu'il signait à Agen. »

Mathieu Guillomot, en revanche, enchaînera. Il sent le VRDR qui « a repris confiance et quelques certitudes », « dans l'émulation et la sérénité » pour ce choc qu'il pronostique « fermé » : « Il risque d'y avoir une bataille de l'occupation. Leur demi d'ouverture, Billy Searle, possède un bon jeu au pied mais leurs quelques blessés leur ont sans doute enlevé un peu de distance en fond de terrain. Dans un premier temps, il s'agira sans doute de les maintenir le plus possible chez eux. Et puis il faudra savoir les contrer. » Le plan de jeu semble établi. Reste à éviter l'indiscipline, « sur laquelle on a fait focus cette semaine », explique le centre auteur d'une passe au pied astucieuse et millimétrée pour l'essai d'Esteban Tercq à Béziers...

Rappelons - ça peut avoir son importance - le résultat du match aller: 30-25 pour le VRDR, donc bonus défensif pour Agen.

Les 27 : Pontanier, Aléo, Deligny, Humbert, Marco-Pena, Milasinovich, Vial et Bailly pour la première ligne ; McCauley, Goumat et Huguen en deuxième ligne ; Bruchet, Roux, Bholi, Real, Girlando et Vachon en troisième ligne ; Rodor et Dumas à la mêlée ; Méret à l'ouverture ; Rozière, Lane, Mawalu, Marrou, Pauvert, Guillomot, Moura. On revient donc à sur les bases a priori plus solides de joueurs plus confirmés et expérimentés. Même si l'opération jeunesse (avec Tercq, Imberti, Chouteau notamment) tentée à Béziers a été très concluante malgré la courte défaite (26-28).

Départ en bus ce jeudi très tôt, mise en place et déjeuner à Béziers, communication du XV de départ et des huit remplaçants à 18 heures, soirée et nuit à Agen afin d'être frais et dispos pour le choc.

Il y aura peu de supporters sur place mais un fervent soutien à distance : l'association du 16e Damier organise une soirée à la Bodega du stade Pompidou, vendredi, pour y suivre le match à la télé autour d'une petite restauration et d'un verre. Inscriptions encore possible pour les membres retardataires par mail à le16iemedamier@gmail.com ou par SMS au 06 44 19 80 67.

P. Laf.

 

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UN PETIT POINT AVANT AGEN

25 Février 2025

On enragera une dernière fois contre cette fin de match mal négociée à Béziers... Perdre trois points à quelques secondes de la fin, après un combat héroïque... Imaginons une quatrième victoire consécutive et la respiration qu'elle offrirait au classement! Bon, on ne va cultiver les regrets, ils sont toujours éternels. On va juste se dire que les supporters du 16e Damier, agressés en tribune à Raoul Barrière, revenus avec trois blessés, ont peut-être ainsi échappé au pire! Le problème, avec une partie du public biterrois, est récurrent, au point que l'AS Béziers a déposé une plainte contre ses propres "supporters" coupables de débordements.

Une réunion avait déjà eu lieu la semaine précédente après d'autres incidents que les mêmes, sans doute, avaient provoqués à Agen... "Les Brennus" et "Allez Béziers", deux groupes de fans du club héraultais, ont présenté des excuses et renouvelé leur amitié au 16e Damier. Les dirigeants du VRDR sont également au soutien. Les soucis avec cette frange agressive du public biterrois ont même conduit plusieurs associations de supporters (Mont-de-Marsan, Aix-en-Provence...) à ne plus organiser de déplacements dans leur stade. Et les Grenoblois, qui les reçoivent ce vendredi, les traitent par l'humour et la dérision (voir dessin de Germs). Nous suivrons les suites que la justice et la Ligue voudront bien donner à ces comportements inadmissibles.

C'est donc à Agen, vendredi (19h30), qu'il va falloir essayer de faire de nouveau basculer la pièce du bon côté. Agen, monument du rugby national, Agen, huit fois champion de France, Agen dont Philippe Sella, toujours présent, est la figure tutélaire, Agen est au plus mal. Redescendu à la place de barragiste après sa défaite à Aurillac (26-34), l'équipe du Lot-et-Garonne inquiète. Son président, Jean-François Fonteneau, qui a quitté le stade Jean-Alric avant l'heure de jeu, s'est désolé du "spectacle lamentable" offert par ses joueurs et a décidé de "se mêler du sportif", ce qui ne semble pas être son genre. Il est vrai que pour ce récent pensionnaire du Top 14, 4e budget de Pro D2, une relégation aurait des conséquences économiques dévastatrices... Quel effet aura ce discours alarmiste sur le comportement du XV agenais? Réponse au bout de ce nouveau "match à huit points".

P. Laf.

 

 

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LE COUP PASSA SI PRèS...

21 Février 2025

Gagner en étant pénalisé 24 fois et en subissant 3 cartons jaunes, c'est mission impossible! Et pourtant le VRDR était à quelques secondes de la sirène et de cet exploit lorsque Maamry, en perdant ses appuis, a rendu un dernier ballon aux Biterrois. Lesquels, après cinq minutes d'un pilonnage intense, en supériorité numérique, ont fini par trouver la brèche vers un succès inespéré (28-26).

Faire autant de fautes, c'est inévitable lorsqu'on est sur la défensive 70% du temps. Les Damiers se sont battus comme des chiens, dressant un mur quasi infranchissable, s'envoyant sans répit. Certaines sanctions auraient pu être évitées mais, entre l'inexpérience du groupe, la logique perte de lucidité consécutive à la fatigue et un arbitre qui n'a vraiment fait aucun cadeau, ç'aurait été miracle de tenir. Les fins de matches s'étaient mises à basculer en faveur des Drômois ces dernières semaines. L'issue a été cette fois négative. Mais ils rapportent de Béziers, grâce notamment à leur réalisme - la plupart des occasions de marquer converties - un point de bonus parfaitement mérité. Gardent leur 14e place au dépens d'Agen, battu à Aurillac. Des Agenais auxquels ils iront rendre visite dans une semaine. Avec une équipe autrement armée. Sur le papier, parce que les présumés remplaçants ont fait mieux que tenir leur rang. Et des recrues qu'on craignait portées disparues (Lane, Spanderashvili...) reviennent en jeu. L'homogénéité de l'effectif, tant louée par Fortassin, n'est donc pas illusoire. Face au 3e du classement, on était très, très loin du dévissage redouté...

D'ailleurs et à ce propos, on notera que le VRDR a toujours pris au moins un point lors de ses six dernières rencontres. C'est au prix de prestations vaillantes à défaut d'être toutes abouties, qu'il se maintient à flot. Et on notera qu'à part en début de saison, une seule fois (défaite chez le leader grenoblois 44-22), il n'a jamais été battu par plus de dix points d'écart. Voilà un signe encourageant en vue de l'opération maintien.

Les Damiers ont donc fait douter et trembler Béziers. C'est bon pour le moral et encourageant pour l'avenir. Qui passe maintenant par deux prochains rendez-vous qu'il faudra négocier au mieux pour que la situation devienne un peu plus respirable. Après le voyage à Agen, ce sera Aurillac à Pompidou. Des concurrents directs. Encore que d'autres, en pleine glissade, viendront peut-être également bientôt s'empiler en fond de classement...

P. Laf.

Soir de premières

Première entrée en jeu pour les espoirs Paul Dumas et Francesco Imberti, dans une fin de match tendue. Premier essai pour Esteban Tercq. Et, au passage, le deuxième en deux matches pour Owen Lane...

Fortassin et Méret, visions différentes

En lisant leurs propos recueillis par notre confrère du Dauphiné Libéré, on s'amuse du petit hiatus entre le coach drômois et son buteur. Fabien Fortassin: "Il y a quelques pénalités qui me dérangent, notamment la dernière où on a encore deux rucks à gérer pour envoyer le ballon en touche." Les oreilles de Yassine Maamry sifflent un peu... Et puis cette conclusion: "Maintenant, ce point, je pense que j'aurais signé au coup d'envoi." L'ambitieux Lucas Méret (qui porte son total de points à 227!) ne le voyait pas tout à fait pareil: "Sans manquer de respect envers qui que ce soit, on se déplace toujours pour gagner. Malgré tout, un point qui nous permet de ne pas être relégable, ça c'est important." Peut-être une question d'âge, on aurait tendance à être plutôt de l'avis de l'entraîneur... Mais sûr qu'ils se sont ensuite mis d'accord autour d'une bière méritée!

 

 

 

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JOKER!

20 Février 2025

Il est peut-être nécessaire de le redire à ceux dont la culture dominante est le football - n'est-ce pas Pierre? Quand au rugby tu enchaînes cinq matches en cinq semaines, que tu as gagné les deux premiers (à Dax et devant Biarritz) à l'arraché et que les deux derniers seront d'une importance capitale, pour le troisième, qui plus est à l'extérieur face à un cador, tu fais tourner. Cela ne veut pas dire que tu abandonnes toute idée de rapporter quelque chose de Béziers (ce vendredi à 19h30) mais tu préserves, en les laissant recharger leurs accus, la plupart de ceux sur lesquels tu comptes pour venir à bout d'Agen (dans le Lot-et-Garonne le 28 février) et Aurillac (le 7 mars à Pompidou).

Fabien Fortassin et son staff abattent donc un joker pour cette 21e journée et rajeunissent considérablement leur groupe. L'espoir Adrien Roux, qui est déjà très souvent un performant titulaire en équipe première, est ainsi rejoint par d'autres "camarades de classe", les deux Esteban, Chouteau et Tercq, dans le XV de départ et quatre autres sur le banc: Enzo Bailly, Nathan Huguen, Paul Dumas et Francesco Imberti. Pour ce dernier, arrière très prometteur, international italien en moins de 20 ans, il s'agira de ses débuts chez les pros... Le manager général se dit très impatient de le voir à l'oeuvre. En espérant que ce qu'il redoute n'arrivera pas: "Nous risquons de manquer de rythme et d'avoir du mal à tenir sur la durée face à une équipe de Béziers revancharde après son zéro pointé à Agen (défaite 0-14)." 

La profondeur du banc biterrois, club qui joue les premiers rôles cette saison, devrait en effet lui permettre d'absorber la cascade d'indisponibilités que leur coach, Pierre Caillet, déplore. Le VRDR se présentera donc à Sauclières en très, très gros outsider. Pour un rendez-vous que Fortassin qualifie de "match bonus". Les anciens se souviendront qu'il y avait des "cadeaux Bonux" dans les barils de lessive. Disons qu'un point de bonus défensif serait déjà quasiment un exploit. Et sait-on jamais? Un joker remplace n'importe quelle carte et pourquoi pas, avec cette jeunesse au pouvoir, la surprise d'un atout gagnant? 

P. Laf.

La composition du VRDR: Chouteau, Marco-Pena, Vial - Massot (cap.), Maamry - Roux, Girlando, Real - Rodor (m), Méret (o) - Lane, Tercq, Guillomot, Rozière - Worth. Rempl.: Royer, Humbert, Bailly, Huguen, Giorgadze, Spanderashvili, Dumas, Imberti.

 

UN POINT SUR LE GROUPE

Tandis que la vague des prolongations se poursuit, avec celle du fidèle et vaillant Florian Goumat, une mauvaise nouvelle est arrivée avec la confirmation que Thomas Lhusero, qui souffre d'une luxation acromio-claviculaire, sera absent pour quatre à cinq semaines. Comme Tim Menzel est également indisponible pour la même blessure à l'épaule, il n'y a plus que deux demis-de-mêlée valides dans l'effectif: Matteo Rodor et, donc, le jeune Paul Dumas. Quant à Joris Moura, il vient d'en finir avec sa parenthèse internationale portugaise, et sera disponible dès la semaine prochaine.

 

LE 16e DAMIER COMPTE SUR VOUS !

Il y a déjà une cinquantaine d'inscrits mais il reste apparemment quelques places. Vous pouvez donc encore, en dernière minute et en vous dépêchant, accompagner les supporters du 16e Damier dans le bus pour Béziers (bus + place au stade à 30 € pour les adhérents et 40 € pour les non-adhérents). Et n'oubliez pas que le vendredi suivant, 28 février, ils proposent aux adhérents de se retrouver à la Bodega des Damiers, au stade Pompidou, pour y suivre ensemble la retransmission de Agen-VRDR autour d'un verre et d'une petite restauration. Renseignements par mail à le16iemedamier@gmail.com ou par SMS au 06 44 19 80 67.

 

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TIERS PRéVISIONNEL

17 Février 2025

Comme Raimu-César avec son cocktail Picon-citron-curaçao, "tout dépend de la grosseur des tiers". Et au moment où la Pro D2 entame le dernier de sa saison régulière (20 matches joués sur 30), on aimerait que celui du VRDR soit aussi bien rempli que le précédent. Au bout de 10 rencontres en effet, après une septième défaite à Nevers (17-27), les Damiers traînaient leur misère à la dernière place du classement avec un butin famélique de 15 points. Dix journées plus tard, les voici requinqués avec une 14e place et 24 points de plus. Dont 13 pris lors des trois dernières journées. Un tiers de leur total. Un gros tiers...

A ce stade de la compétition, domine le sentiment que l'analyse et le pari de Fabien Fortassin pourraient être bientôt validés. L'idée que la pièce finira bien par tomber du bon côté et cette confiance maintenue - qu'on aurait pu penser aveugle... - en son effectif, absolument pas retouché cet hiver, sont en passe de s'imposer. Contre Nice d'abord (57-34) puis surtout à Dax (23-17) et face à Biarritz (28-27), ses garçons ont arraché en toute fin de match un bonus défensif puis deux victoires qui ont fait un bien fou. De quoi estimer, pour paraphraser un autre grand acteur, Franck Ribéry, que "la routourne a fini par tourner".

Bien sûr, même si l'aigle niçois est définitivement déplumé, nous n'allons pas vendre ici la peau de la vache cantalienne (si, si... Zaza, la mascotte du Stade Aurillacois est bien une souriante vache à cornes!). La fin de ce long bloc s'annonce bien délicate pour les Drômois avec deux déplacements successifs (à Béziers ce vendredi - déplacement des supporters avec le 16e Damier- puis à Agen) avant de, justement, recevoir Aurillac à Pompidou le 7 mars. Alors, si l'on peut estimer que le staff va jouer la carte du turnover à Sauclières, les plus performants seront sur le pont pour les deux chocs suivants, ces fameux "matches à huit points" face à des concurrents directs pour le maintien.

Un élément tend à accréditer le pronostic que le VRDR est sur un pente ascendante, c'est l'intégration (ou la réintégration...) progressive des nouveaux et laissés-pour-compte. Si Marrou et Vial ont depuis longtemps prouvé que leur recrutement était un vrai plus, on est heureux de constater que Rodor et Lane montrent enfin ce dont ils sont capables. Et si l'on attend évidemment encore plus de l'ailier international gallois, le fait qu'il ait enfin gagné et inscrit son premier essai sous ses nouvelles couleurs est encourageant. Ilia Spanderashvili, dont on espère mieux également, connaît une période internationale faste (il a inscrit samedi le premier essai de la large victoire de la Géorgie en Espagne, 62-32) et Joris Moura s'éclate au Portugal, encore titulaire à l'ouverture lors du récent triomphe des Lobos en Roumanie (34-6). Ces deux-là réussissent d'ailleurs si bien qu'il est possible que leurs sélections respectives les conservent en vue des demi-finales (1er mars) et peut-être la finale (15 ou 16 mars) du "Tournoi B"... Ce qui offrira peut-être encore l'occasion à Worth d'obtenir du temps de jeu...

En mettant de côté les déceptions que constituent le fantôme Giorgadze et le boitillant O'Shea, chacun semble donc en mesure d'apporter une active contribution à l'opération sauvetage désormais beaucoup mieux engagée qu'à l'entrée de l'hiver.

Que le VRDR reste surtout bien abonné au tiers payant!

P. Laf.

 

 

 

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MIRACLE à POMPIDOU

14 Février 2025

"Même en tant que joueur, je n'ai jamais connu un scénario pareil... Ce match, on le joue dix fois, on le perd neuf fois!"

Mais le VRDR l'a gagné et Fabien Fortassin était encore en proie à l'émotion après cette in extremis victoire sur Biarritz (28-27). Une émotion dont se seront privés les défaitistes qu'on a vus quitter les travées de Pompidou quand le VRDR était mené de 13 points à dix minutes de la fin de la rencontre.

Oui, c'étaient ces dix minutes - et un peu plus avec ce dénouement bien après la sirène - qu'il ne fallait pas rater. Après que les Damiers avaient, eux, raté leurs soixante-dix premières. Apathiques, sans solutions, venant inlassablement buter sur la défense biarrote après avoir largement subi, face au vent, avant la pause, ils étaient terriblement inquiétants. Personne n'imaginait alors qu'ils pourraient finalement valider, en enchaînant, leur prometteur succès, à l'arraché déjà, du vendredi précédent à Dax. "On était pris dans l'engagement, dans le jeu au pied, sur tous les aspects stratégiques, reconnaissait Fortassin. Nous étions loin de produire un bon jeu et puis les gars sont allés chercher ce petit miracle en montrant beaucoup de caractère et de culot." Au bout d'un dernier essai de filous. Guillomot remarque que la défense basque, qui s'attend à un nouveau dégagement en touche sur une énième pénalité, n'est pas en place; il glisse un mot à Méret, lequel joue vite à la main pour Rodor; et l'ancien Perpignanais, comme dans les Landes il y a une semaine, n'a plus qu'à plonger victorieusement dans l'en-but. Encore fallait-il que Méret transforme... Mais comme pour l'essai précédent de Lane - le premier du Gallois sous ses nouvelles couleurs - en coin, le pied si précieux du meilleur buteur de Pro D2 allait rester clinique. La victoire et le retour au-dessus de la ligne rouge au classement étaient assurés. Ouf! L'embellie se poursuit.

En "trois victoires consécutives tirées par les cheveux (Nice, Dax puis Biarritz)" (Vial), voici les Drômois rassérénés et relancés. "Si nous n'avions pas gagné à Dax, je suis sûr que nous n'aurions pas gagné ce soir", analysait Fortassin. "On s'était arrêtés à Tarbes, sur la route du retour, pour boire un verre tous ensemble, raconte-t-il. Et j'ai senti le groupe heureux, qui se soudait encore plus. Et quand on a évoqué la possibilité de leur accorder un jour de repos, les joueurs ont dit non. Ils voulaient reprendre dès le dimanche pour préparer au mieux la  venue du B.O. . Les matches se gagnent sur le terrain mais aussi en dehors." Et c'est sans doute aussi en dehors que Biarritz a perdu le sien, depuis que les soirées s'y terminent mal. "Nos vieux démons font qu'on lâche l'affaire plus vite qu'en début de saison", reconnaissait le deuxième ligne Aïtor Hourcade.

Les remplaçants (Marco-Pena, Aléo, Vial, Bholi, Roux, Rodor, Guillomot et Worth), qui ont rendu de la tonicité à l'équipe, ont grandement contribué à cette heureuse issue. Leur entrée en jeu a permis d'occulter les quelques inhabituelles difficultés constatées en touche et de faire oublier qu'en ne s'imposant qu'avec un point d'écart, le VRDR laisse l'avantage à Biarritz en cas d'égalité en fin de saison. De bien petits soucis par rapport au soulagement et à la confiance qu'octroie ce retour au score inespéré. Si rien n'est fait dans la course au maintien, l'horizon s'est considérablement dégagé. Et le moral a basculé vers le beau fixe. 

Par deux fois, la pièce, si méchamment capricieuse jusqu'alors, vient de tomber du bon côté. Et ça, ça vaut une fortune!

P. Laf.

 

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HARO SUR LE BIARROT!

13 Février 2025

TRAJECTOIRES OPPOSéES

Depuis début 2025, le VRDR a pris au moins un point à chacun de ses quatre matches pour un total de 11. Chou blanc en revanche pour le Biarritz Olympique qui, dans le même temps, n'en a pas pris un seul! De plus, le B.O. est proie à de gros problèmes extra-sportifs (voir dernière chronique) et semble au plus mal. Attention cependant à la bête blessée! "Dans ce championnat, n'importe quelle équipe peut gagner n'importe où", observe Vincent Vial. "D'autant que les Biarrots possèdent de grosses individualités, renchérit le coach, Fabien Fortassin. Et ils voudront prendre des points chez nous parce que la suite de leur calendrier, avec la réception de Brive puis un déplacement à Oyonnax, paraît très corsée...". La méfiance se traduira par "de l'engagement, de l'agressivité, aller au combat pour ne pas les laisser espérer. Et surtout continuer à bien défendre pour les laisser en dessous de la barre des vingt points au tableau d'affichage (Fortassin). "On n'a pas le droit de se louper pour valider notre victoire à Dax, affirme Vial. Il faudra leur faire comprendre direct que chez nous, ce ne sera pas possible!" Pour sortir enfin de la zone rouge, il va falloir passer sérieusement de ces paroles aux actes.

 

MOURA N'EST PAS REVENU

La tension a été palpable entre VRDR et fédération portugaise cette semaine: "Nous nous étions mis d'accord avec l'entraîneur du Portugal, explique Fortassin. Si sa sélection remportait deux victoires et se retrouvait qualifiée pour la Coupe du monde - et c'est le cas -, il remettrait aussitôt Joris (Moura) à notre disposition. Mais le président a mis la pression et finalement Joris est resté une semaine de plus avec son équipe nationale...". Dommage, mais Rozière, encore titulaire ce vendredi à Pompidou, a fait plus que le job à Dax.

QUASIMENT LES MÊMES

"On a envie de surfer sur la dynamique que notre belle victoire a enclenché à Dax, explique Fortassin à propos de sa composition d'équipe. Nous sommes en début de bloc, je crois les gars capables d'enchaîner." On souhaite que son choix - toujours en 5-3 pour les "finisseurs" - soit encore le bon, avec des joueurs qui "commencent à bien savoir aborder ces matches à 8 points" et qui "doivent garder cet état d'esprit conquérant, en évitant toute forme de décompression". Le groupe est donc quasiment le même, le retour d'Adrien Roux et la rotation entre les talonneurs entraînant simplement la mise au repos d'Eloi Massot et Brice Humbert.

ATTENTION! COUP D'ENVOI à 19 HEURES !

La compo du VRDR: Pontanier, Deligny, Milasinovich - McCauley, Goumat - Bruchet (cap.), Vachon, Réal - Lhusero (m), Méret (o) - Mawalu, Marrou, Pauvert, Lane - Rozière. Rempl.: Aléo, Marco-Pena, Vial, Bholi, Roux, Rodor, Guillomot, Worth.

 

P. Laf.

 

LE 16e DAMIER COMPTE SUR VOUS !

Les supporters du 16e Damier organisent un déplacement en bus à Béziers, le vendredi 21 février, pour y encourager le VRDR (bus + place au stade à 30 € pour les adhérents et 40 € pour les non-adhérents). Et le vendredi suivant, 28 février, ils proposent aux adhérents de se retrouver à la Bodega des Damiers, au stade Pompidou, pour y suivre ensemble la retransmission de Agen-VRDR autour d'un verre et d'une petite restauration. Renseignements par mail à le16iemedamier@gmail.com, par SMS au 06 44 19 80 67 ou auprès du stand du 16e Damier ce vendredi 14 à Pompidou.

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BIARRITZ, UN CAS à PART

11 Février 2025

Accueillir Biarritz après avoir remporté une victoire très importante à Dax (23-17) va valoir au VRDR une belle chambrée de supporters et beaucoup d'attente ce vendredi soir (attention! 19 heures!) à Pompidou.

Biarritz, ancien quintuple champion de France, double finaliste de la Coupe d'Europe, club aux 70 internationaux français (dont l'inoubliable Serge Blanco), c'est un monument. Souvent en péril ces dernières années mais qui parvient à surmonter toutes ses crises.

D'abord parce qu'il sait convaincre, grâce à son entregent, à ses dirigeants qui ont l'oreille des hautes sphères, les instances disciplinaires d'être plutôt conciliantes. Trois fois déjà, depuis 2014 et sa descente en Pro D2, en 2016, en 2018 et encore la saison dernière, le Biarritz Olympique s'est retrouvé sous la menace d'une relégation administrative pour raisons financières. Et trois fois il fut repêché... En décembre dernier, il écopa d'une nouvelle sanction de cinq points de pénalité pour ne pas avoir fourni aux contrôleurs de la Ligue les documents demandés. Et quelques semaines plus tard, par le biais d'un énième appel, il en récupéra quatre, ce qui lui permet, pour l'instant, de rester au-dessus de la ligne de flottaison au classement... Dernière péripétie institutionnelle en date: cette semaine, le comité directeur a dû puiser 1,2 million d'euros, dans les 2 millions qu'un mécène avait bloqués en guise de garantie, pour assurer les fins de mois... Tout cela sous l'épée de Damoclès de trois points de retrait avec sursis. Toujours sur un fil...

Ces soucis de trésorerie sont évidemment accentués par une déconfiture sportive majeure: le B.O. vient de subir cinq défaites consécutives dont la dernière, à domicile face à Mont-de-Marsan (0-27) a fait particulièrement mal. L'équipe s'est montrée apathique, incapable de marquer le moindre point chez elle, ce qui ne lui était pas arrivé depuis dix ans et un revers face à Pau (0-20). Et, surtout, cette correction intervenait une semaine après une soirée très arrosée, au cours de laquelle le troisième ligne Masivesi Dakuwaqa a agressé et mordu son équipier Pierre Pagès. Pagès a dû être hospitalisé (20 points de suture) et a porté plainte. Bilan: licenciement immédiat du Fidjien, l'un de leurs meilleurs joueurs, et drôle d'ambiance au sein du groupe et autour...

Dans ces conditions, les Biarrots ne seront peut-être pas au top pour le voyage dans la Drôme. D'autant qu'ils se souviendront que les Damiers leur avaient infligé un mémorable 55-0 lors de leur dernière visite, en septembre 2023. Et qu'ils ont bien failli les accrocher au match aller, lors de la première journée, ne perdant que 21-23 et rapportant un bonus défensif du Pays basque. 

A ce propos, les hommes de Fortassin seraient bien inspirés de gagner par au moins six points d'écart ce vendredi: ils rejoindraient alors au classement leurs rivaux du soir et, mieux, les dépasseraient même, en cas d'égalité en fin de saison régulière, grâce aux points-terrain.

Mais soyons clairs: Biarritz demeure un grand nom du rugby, possède des individualités de niveau Top 14 et se déplacera avec l'intention d'envoyer ses déboires aux oubliettes. Le choc s'annonce très rude et beaucoup plus indécis que les trajectoires des deux adversaires le laissent augurer.

P. Laf.

 

LE 16e DAMIER SUR TOUS LES FRONTS

Les supporters du 16e Damier se démènent! Le vendredi 21 février, ils organisent un déplacement en bus à Béziers pour y encourager le VRDR (bus + place au stade à 30 € pour les adhérents et 40 € pour les non-adhérents). Et le vendredi suivant, 28 février, ils proposent aux adhérents de se retrouver à la Bodega des Damiers, au stade Pompidou, pour y suivre ensemble la retransmission de Agen-VRDR autour d'un verre et d'une petite restauration. Renseignements par mail à le16iemedamier@gmail.com, par SMS au 06 44 19 80 67 ou auprès du stand du 16e Damier ce vendredi à Pompidou pour la réception de Biarritz.

 

 

 

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