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La Chronique des Damiers
Articles récents

"ON BROIE DU NOIR"

11 Janvier 2025

Tu mènes 17-8 à la pause, tu maîtrises globalement ton match malgré une entame ratée et le regret de ne pas avoir su enfoncer le clou d'un essai presque aplati en fin de première mi-temps. Le jeu a été agréable, la volonté et l'envie - concrétisées par une perf majuscule d'Adrien Roux - te portent, l'ambiance est sereine, le match semble tourner en ta faveur.

Quarante minutes plus tard, tu as subi un 21-7 synonyme de défaite (24-29 au final) qui te renvoie à tes démons. 21 points encaissés sur trois essais plus ou moins offerts aux visiteurs, "trois essais casquette" comme regrettera le capitaine Bruchet. D'abord sur une interception tellement prévisible. Puis sur une course de 80 mètres, sans opposition et sans même une passe face à une défense de... bras cassés! Ensuite sur une action où les Columérins passent cinq fois les bras après contact avant de plonger dans l'en-but. Un mauvais film, un scénario au goût de déjà-vu cette saison. Le débat que tu domines et qui t'échappe. Un démarrage de nouvelle année raté après un démarrage de saison raté. Un quatrième match perdu à domicile. Déprimant.

"On broie du noir": selon son propre aveu, la déception et l'abattement deviennent de fréquents compagnons de Fabien Fortassin. Le coach constate les dégâts et ne trouve pas les remèdes. Alors reviennent toujours les mêmes antiennes... 

"Trop d'indiscipline": trois cartons jaunes encore, ce qui porte le total à 19 depuis le début du championnat; plus un rouge; avec seulement trois rencontres sans en déplorer. Une meilleure maîtrise des règles et de la manière de s'engager est plus que jamais indispensable.

"Il reste quatorze matches": il en restait 27 après les revers contre Dax et Béziers à Pompidou, et encore 23 après celui face à Montauban. "La saison est encore longue": elle est en train de le devenir mais sans tourner dans le bon sens et le retard se creuse sur les clubs que l'on voudrait rattraper... Oyonnax et Nevers, comme attendu, paraissent remettre la marche avant, et Aurillac, qui va recevoir deux fois de suite dans ses frimas cantaliens avant d'aller à Nice, est cinq points devant... Quant à l'argument des huit réceptions pour sept déplacements lors de la phase retour, il est déjà caduc...

On ne va pas ici porter le fer dans d'autres plaies comme ces temps de domination trop souvent stériles ou cette difficulté récurrente à bien négocier les renvois. On va encore y croire parce Nice semble très mal embarqué - neuf défaites consécutives ! - et se dirige tout droit vers la place de relégable direct. Si, toutefois, les Niçois ne viennent pas se relancer, pour ce qui sera le choc de leur dernière chance, dans deux semaines à Valence!

On va aussi continuer à croire en un sursaut à Montauban, vendredi prochain dans "un duel de bêtes blessées" (Fortassin), puisque les Montalbanais restent sur une série de cinq revers et que, comme la saison dernière, ils ont enclenché une spirale négative après avoir été leaders à la 9e journée.

Il faut garder cette foi malgré les sombres augures: si le VRDR n'accélère pas le rythme, sur sa cadence actuelle il terminera avec 46 ou 47 points... Un total qui, depuis 2014, n'a jamais permis d'échapper à l'une des deux dernières places de Pro D2! ça craint! 

P. Laf.

DES CRAINTES POUR GOZE

Kevin Goze a quitté le terrain en boîtant et Fabien Fortassin s'inquiétait beaucoup pour son genou. Le coach semblait en revanche un peu moins inquiet pour Adam Vargas, pourtant sorti avec le bras en écharpe.

 

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DOS AU MUR, LE RETOUR

6 Janvier 2025

Début des matches retour ce vendredi 10 janvier (19h30) face à Colomiers à Pompidou. Et toujours la même rengaine, celle de 2024: gagner à la maison! Après leurs trois faux pas de septembre et octobre à domicile, les Damiers sont désormais condamnés à ne plus rien y lâcher.

Branchés sur courant alternatif lors de la plupart de leurs sorties, comme le reconnaissait Fabien Fortassin dans un article de Midi Olympique du début de semaine, ils sont en quête de la régularité qui leur permettrait d'éviter l'une des deux dernières places synonymes de relégation ou de barrage... "Il faut vouloir prendre des points partout", confiait le manager général du VRDR. A commencer par chez soi, puisque le XV drômois à l'avantage de recevoir huit fois contre sept déplacements d'ici la fin de saison et que la plupart de ses concurrents directs - ceux qui sont plutôt voués à la seconde moitié du classement - viendront à Valence: après Colomiers, se présenteront en effet Nice (24 janvier), Aurillac (7 mars), Nevers (25 avril) et Soyaux-Angoulême (16 mai). Cinq succès impératifs qui ne doivent pas occulter la nécessité de ne jamais revenir bredouilles par ailleurs. Quant aux Columérins au complet et ambitieux, il va falloir, selon Joris Moura, "les déplacer".

Du mouvement, encore du mouvement! La seconde mi-temps du championnat est lancée!

P. Laf.

La composition du VRDR: Pontanier, Deligny, Milasinovich - McCauley, Goumat - Bruchet (cap.), Vachon, Roux - Lhusero (m), Méret (o) - Mawalu, Marrou, Pauvert, Vargas - Moura. Remplaçants: Marco-Pena, Chouteau, Huguen, Spanderashvili, Rodor, Guillomot, Bholi, Goze.

 

UN 100% INSTRUCTIF

Valéry Lombardo, sur Ici, a obtenu pas mal d'infos dans son 100% VRDR, mercredi soir. En vrac: la blessure au genou de Vincent Vial n'est pas si grave et il n'y a que trois indisponibles avec Charles Bouldoire et Darren O'Shea dont la cheville inquiète; McCauley, Pauvert et Milasinovich ont suivi l'exemple de Vachon et ont prolongé leur contrat; cinq ou six prolongations (dont celle de Moura) seront annoncées avant la fin du mois; aucun recrutement prévu cet hiver et pas encore de contacts pour la saison prochaine. 

 

AFFLUENCES EN HAUSSE

La moyenne de spectateurs enregistrés à Pompidou, sur la première moitié de saison, est en hausse (+ 12%) par rapport à l'année dernière et se situe à 4 352 selon les statistiques de la Ligue. Même si ces données paraissent fluctuantes (on a souvent l'impression d'être plus nombreux que les chiffres annoncés...), cette progression confirme qu'un engouement (auquel n'est sans doute pas étrangère la création du 16e Damier et la Bodega joue aussi son rôle) se produit autour du VRDR. Ce serait vraiment dommage de l'enrayer à cause d'un retour à la case Nationale...

 

A BéZIERS AVEC LE 16e DAMIER
La réussite des déplacements de supporters à Grenoble puis à Aix-en-Provence encourage le 16e Damier à proposer un bus pour aller supporter le VRDR le 21 février prochain à Béziers. Tarif adhérent (bus + place de stade) à 30 euros et à 40 pour les non adhérents. Tous renseignements au stand du 16e Damier ce vendredi à Pompidou ou bien sur ses réseaux sociaux.
 
 

 

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COLOMIERS, UN BEAU CV

5 Janvier 2025

Je ne pourrai être à la conférence de presse de ce jeudi hélas! Et mon article de présentation, côté VRDR, sera donc succinct pour le match de vendredi.

En forme de compensation, et puisque l'appétit de certains d'entre vous semble aiguisé par cette longue trêve des confiseurs, je vais vous parler ici de l'adversaire qui se pointera ce 10 décembre à 19h30 à Pompidou. Histoire aussi de vous "vendre" une affiche ô combien capitale pour l'avenir immédiat des Damiers en Pro D2.

Colomiers est parvenu relativement récemment au haut niveau, intégrant pour la première fois la Division 1 (alors à 80 clubs!) en 1981. Mais l'émergence d'une génération de grands joueurs dans ce club familial, à l'identité forte pour se démarquer du grand voisin toulousain, lui a vite valu de tutoyer les sommets. Sous la houlette de l'emblématique président Michel Bendichou, avec des entraîneurs nommés Jean-Claude Skrela puis Jacques Brunel, Colomiers va d'abord remporter la Conférence Européenne (ancêtre de la Challenge Cup) en 1998 avant d'être finaliste de la Coupe d'Europe en 1999 puis du championnat de France en 2000, battu par le Stade Français (23-28). Ses joueurs stars sont alors Fabien Galthié, l'actuel sélectionneur du XV de France, et Jean-Luc Sadourny, l'arrière au talent fou.

Colomiers, dont la qualité de la formation permet de toujours abreuver son équipe première en éléments performants, a vu aussi passer dans ses rangs des garçons comme David Skrela, Patrick Tabacco, Yannick Bru ou encore Yannick Jauzion. Du lourd au service d'un projet de jeu offensif jamais démenti.

Malgré une importante série de départs à l'intersaison dernière et un rajeunissement de l'effectif, conséquences de moyens financiers relativement limités, Colomiers Rugby vise cependant la qualification, objectif atteint pour la dernière fois en 2022. Actuellement 10e au classement, avec un bilan équilibré (7 victoires, 1 nul, 7 défaites), l'équipe s'en remet à un axe solide et efficace avec l'international australien Caleb Timu en n°8,  Mathis Galthié (le fils de...) à la mêlée et Joaquin de la Vega, son buteur argentin, à l'ouverture. Un axe à la pointe duquel on trouve le talonneur et capitaine Thomas Larrieu, bien connu dans la Drôme puisqu'il joua quatre saisons au VRDR.

Julien Sarraute, le manager depuis huit ans déjà, a annoncé qu'il quitterait le club au printemps prochain. Mais cela ne semble pas déstabiliser une formation qui, juste avant Noël, a battu Biarritz (29-20). Et qui s'était défait du VRDR (24-17) à l'aller, le 20 septembre dernier.

Revanche à prendre!

P. Laf.

 

VACHON PROLONGE

Alors qu'à la différence de plusieurs autres clubs, le VRDR n'annonce pas de recrutement en cours de saison, le staff et les dirigeants ont acté la prolongation de contrat de Matthieu Vachon, le valeureux troisième ligne, jusqu'en 2027.

 

UNE éVOLUTION DES RèGLES

A partir de la 18e journée (réception de Nice le 24 janvier), les règles du rugby pro vont évoluer en ce qui concerne le temps de préparation d'une transformation (réduit à 60 secondes), d'une touche (30 secondes), la non-sanction d'une touche pas droite si elle n'est pas contestée et une meilleure protection du demi de mêlée derrière les mêlées ordonnées ou ouvertes.

 

A BéZIERS AVEC LE 16e DAMIER

La réussite des déplacements de supporters à Grenoble puis à Aix-en-Provence encourage le 16e Damier à proposer un bus pour aller supporter le VRDR le 21 février prochain à Béziers. Tarif adhérent (bus + place de stade) à 30 euros et à 40 pour les non adhérents. Tous renseignements au stand du 16e Damier ce vendredi à Pompidou ou bien sur ses réseaux sociaux.

 

 

 

 

 

 

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MI-SAISON MI-FIGUE MI-RAISIN

1 Janvier 2025

C'est la période des voeux et on connaît celui que tous ses supporters et suiveurs formulent pour le VRDR: qu'à la fin de la saison en cours, le club se maintienne en Pro D2.

C'est la période des voeux mais aussi, à la mi-saison tout pile, celle d'un premier bilan comptable. Et il prouve que les Damiers sont relativement décevants, dans une forme de stagnation qui confine à la régression vis-à-vis d'adversaires directs dans l'ensemble un poil plus performants. 2024 s'est donc terminé dans la morosité d'un sentiment que l'ordinaire s'est plutôt dégradé et qu'il sera difficile d'échapper à la dangereuse place de barragiste pour ne pas descendre.

Après les 15 premières journées, le VRDR est donc moins riche en points (24 contre 26) et moins bien classé (15e alors qu'il était 13e) que la saison dernière. Le compte des bonus (4, tous défensifs, contre 6 dont 3 offensifs), des essais marqués (30 contre 34) et du goal average (-37 contre +16) est également déficitaire.

En entrant dans le détail, on constate que la proportion d'essais inscrits par les avants (12 sur 30) est plus importante cette saison que la précédente (11 sur 34). Cela se retrouve au niveau de ceux qui les ont inscrits puisque le talonneur Cyril Deligny partage le leadership avec Adam Vargas et Mosese Mawalu (4 essais chacun) en la matière. Lors de l'exercice écoulé à pareil stade, Vargas (7) et Mawalu (6) dominaient ce classement interne.

Le fait que l'équipe soit en tête de toute la division aux nombre de plaquages (2075) et que Lucas Méret soit bien en avance sur ses stats de buteur (154 points inscrits pour l'instant contre 118 en janvier dernier) finit de prouver que le XV de Fortassin est bien moins maître de son jeu, beaucoup plus sur la défensive et indique plus souvent les perches qu'auparavant.

Les lueurs d'espoir viennent du fait que cet hiver aura été entamé de meilleure manière, qu'une ossature semble se dégager et qu'un garçon comme Ilia Spanderashvili paraît monter enfin en puissance. Souhaitons qu'il apporte ce plus qui manque en ce moment au huit de devant, souvent malmené en mêlée fermée et dans les rucks. Sachant aussi que la deuxième mi-temps mal payée à Aix-en-Provence, le 20 décembre dernier, aura été l'une des meilleures que l'équipe a fournies. 

On peut aussi espérer que des garçons comme Thembelani Bholi ou Adam Vargas, au rendement pour l'instant en dessous des attentes, soient plus efficaces

dans les rencontres à venir. Ce qui ne sera sans doute pas le cas de George Worth qui n'est apparu sur aucune des sept dernières feuilles de match du VRDR et ne semble plus entrer dans les plans de Fabien Fortassin. On s'en étonne dans la mesure où l'arrière anglais n'a jamais déçu, a toujours montré de la solidité et des qualités intéressantes, notamment sur les ballons hauts. Avec un indice de performance carrément positif puisque ses deux seules titularisations cette saison ont coïncidé avec deux victoires, contre Agen et à Nice... Les voies du coach sont parfois impénétrables!

P. Laf.

 

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DANS LE DUR

20 Décembre 2024

Certes, on gardera l'image de cet essai de Mattéo Rodor que l'arbitre n'a pas voulu voir, pas plus que le plaquage haut dont il a été victime et qui l'empêche d'aplatir plus nettement, pas plus que le fait que le plaqueur reste vautré sur lui au détriment des préconisations du règlement. Certes, on se dira que le VRDR a été une nouvelle fois dirigé, à Aix, comme le petit club qu'il demeure aux yeux du monde professionnel. Ce qui le prive d'un bonus défensif qui aurait pu ou dû lui revenir.

Oui mais il y aura eu toutes les défaillances auparavant, cette première demi-heure calamiteuse - quelle défense apathique ! -, cette souffrance en mêlée fermée -problème récurrent - et cette stérilité chronique au long d'une seconde période nettement dominée. Que d'occasions ratées, que d'en-avant, que de précipitation et d'approximations! Pour une nouvelle nette défaite (34-24).

Il y a bien sûr des motifs de satisfaction, des avants qui ont retrouvé, pour beaucoup, une belle force de percussion, une envie de jouer salutaire, une capacité à se remobiliser quand l'issue paraissait pourtant déjà scellée. D'un point de vue individuel, on a enfin vu un bon visage de Spanderashvili mais aussi un Pontanier, un Girlando, un Pauvert, finisseurs extrêmement combatifs, un Vargas audacieux et filou. Mais le pari de s'en remettre au même XV que la semaine précédente a été globalement perdu par Fortassin. Dont le message, une fois de plus, n'est que trop partiellement passé...

L'autre lueur d'espoir est venue de la Côte d'Azur où Nice a poursuivi son calvaire (8 défaites consécutives !) face à Grenoble (18-49). La lutte pour ne pas descendre se limitera sans doute à éviter l'avant-dernière place.

N'empêche, en attendant le VRDR - en retard de deux points sur ses temps de passage de 2023-2024, ce qui marque un recul - passera les Fêtes en position de barragiste. Et franchement, ses prestations en dents de scie, avec beaucoup de bas pour trop peu de hauts, ne méritent pas mieux. Le premier rendez-vous de 2025 (le 10 janvier à Pompidou contre Colomiers) nous renverra dans un de ces "dos au mur" dont, jusqu'à présent, les Damiers se sont bien sortis. Mais devant, cela ne traîne pas en route. Aurillac a gagné, Oyonnax est allé chercher 4 points à Montauban, et l'on sait que Nevers et Agen ne sont pas vraiment à leur place...

Hommage aux supporters du 16e Damier qui sont arrivés à se faire entendre dans un stade provençal pourtant comble. Mais leur soutien n'aura donc pas suffi. On va souhaiter un joyeux Noël à tous et espérer que janvier, avec un programme accessible (voyage à Montauban et réception de Nice après celle de Colomiers), donnera peut-être enfin l'occasion d'une passe de trois victoires que jamais les Drômois n'ont encore réalisée en Pro D2... Echaudés, on n'ose y croire. Il faudrait que la régularité devienne la la bonne résolution de l'an neuf!

P. Laf.

Fabien Fortassin (chez nos confrères du Dauphiné Libéré): "La première mi-temps n'a pas été à la hauteur de ce que nous devions faire. On avait parlé toute la semaine de l'armada offensive de Provence, on voulait se rassurer sur notre défense et on prend 31 points en une mi-temps! C'est à l'image de notre première moitié de saison: on manque de consistance, on est trop irréguliers."

Matthieu Vachon (dans le Dauphiné Libéré également): "Il y avait beaucoup de regrets et de frustration en fin de match. Après avoir été "ouverts" en première mi-temps, on a su réagir grâce à notre caractère, on aurait mérité de glaner un point. On n'est pas à notre place en queue de classement, on va essayer de s'en éloigner."

 

 

 

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UN NOËL PROVENÇAL?

19 Décembre 2024

C'est un des voyages les plus courts que le VRDR va effectuer ce vendredi (19h30) à Aix-en-Provence. Mais pas le moins risqué...

Pour preuve, le pedigree de la formation provençale, aux ambitions XXL avec, notamment, au bout de son chemin, la perspective de l'accession au Top 14.

Le budget de Provence Rugby est l'un des plus gros de Pro D2 (15 M €) et lui a permis, entre autres, de recruter cet été des internationaux de haut niveau comme Ned Hanigan et Izack Rodda (Australie), George North (Galles) et bien sûr Jules Plisson, 18 sélections en équipe de France.

La saison dernière, Provence, avant d'échouer en demi-finale face à Grenoble, avait terminé premier de la saison régulière. Et la saison prochaine, son directeur du rugby s'appellera Philippe Saint-André...

Depuis le début de la compétition, le XV provençal a gagné tous ses matches à domicile, marquant 33 points en moyenne. Et le bilan de Provence face au VRDR est éloquent: six matches, six victoires! Dont la dernière, 43-8 en avril, a laissé un cuisant souvenir aux Drômois.

LES QUINZE MÊMES

Le décor est planté, qui fait dire à Matthieu Vachon, devenu l'inamovible numéro 8 du VRDR, que "pour le dernier match avant la trêve de Noël, on est plutôt bien servis!" Un Matthieu Vachon exemplaire qui, malgré le succès libérateur devant Mont-de-Marsan la semaine dernière, continue à mettre une grosse pression sur ce déplacement dans les Bouches-du-Rhône: "Au vu du classement, on est obligés d'aller chercher des points partout et si on veut passer les Fêtes avec un meilleur moral, on doit être ambitieux à Aix. Sur le papier, il n'y a pas photo mais on a l'occasion d'effacer en un match notre début de saison décevant."

Fabien Fortassin ne dit pas autre chose mais à sa manière: "On bat Mont-de-Marsan mais Oyonnax nous rattrape au classement! On est toujours au pied du mur. Et je n'ai pas envie d'aborder 2025 en position de barragiste." Pour la première fois de sa carrière d'entraîneur, le coach des Damiers va reconduire les quinze mêmes titulaires d'une rencontre sur l'autre: "Ils sont tous disponibles, encore pleins de fraîcheur et ont montré qu'ils sont capables, ensemble, de livrer une prestation sérieuse, cohérente. Ils ont fait le job et je suis sûr qu'ils ont les armes pour embêter Provence."

Pour y parvenir, Fortassin veut profiter des éventuels temps faibles de son hôte d'un soir: "Ils savent, par moments, rouler sur tout le monde mais il leur arrive parfois de sortir de leur match. Ils scorent beaucoup mais encaissent aussi pas mal. Mes garçons ont montré maturité et intelligence tactique contre les Montois. A eux d'en faire preuve à nouveau pour créer du doute chez les Aixois."

La tâche est ardue, a priori trop difficile. Mais ce championnat si serré, si homogène, réserve tellement de surprises! Reste à croiser les doigts mais pas les bras face aux déferlantes annoncées pour ce Noël en Provence...

P. Laf.

La composition du VRDR Aléo, Marco-Pena, Vial - McCauley, Maamry - Roux (cap.), Vachon, Spanderashvili - Menzel (m), Méret (o) - Mawalu, Marrou, Guillomot, Vargas - Moura. Rempl.: Pontanier, Deligny, Milasinovich, Goumat, Bholi, Girlando, Rodor, Pauvert.

 

UN MATCH POUR HUMBERT

Brice Humbert, sans doute parce qu'il n'a pas un "casier" chargé, n'a écopé que d'un seul match de suspension pour son coup de tête sur l'ouvreur aurillacois Ugo Seunes. Ouf!

 

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LE NOUVEAU STADE EN BONNE VOIE

17 Décembre 2024

J'ai eu la chance, en compagnie de mon confrère de L'Impartial, correspondant de Midi Olympique, Maxime Reymond, de rencontrer Pieric Brenier, fondateur et patron de Koesio, l'homme qui va financer en très grande partie le nouveau stade, ce Koesio Stadium que tout le monde a hâte de voir sortir de terre à Rovaltain, tout près de la gare TGV.

Il nous a d'abord confirmé que "sans imaginer que cela survienne", il continuerait "à soutenir le VRDR même en cas de relégation" et qu'il a bien "injecté dans le club les 600 000 euros promis" sans attendre que les 600 000 euros supplémentaires, qu'il avait demandé aux dirigeants de récolter auprès d'autres partenaires, soient déjà au rendez-vous: "La conjoncture économico-politique n'est guère favorable", a-t-il expliqué.

Mais il a voulu surtout évoquer le dossier de cette enceinte qu'il offrira carrément au VRDR à l'horizon 2028. "Un tel projet, c'est un peu un 110 m haies, image-t-il. Mais pour l'instant, nous franchissons les obstacles avec un peu de confort et de réussite." En saluant les efforts et l'excellente coopération des services concernés, que ce soient ceux des collectivités locales et de l'administration ou les bureaux d'études, Pieric Brenier s'est réjoui que rien ne soit venu contrarier le planning initial: on pourra sans problème déplacer le bassin de rétention de la SNCF qui se trouve actuellement sur l'emplacement choisi;  il n'y aura sans doute aucune difficulté à compenser, pour la faune, les terrains dont on la délogera; et la réglementation, si elle limitera les surfaces et propositions commerciales sur place, n'empêchera pas une offre de restauration complète et d'ouvrir une boutique en lien avec les événements proposés. 

Les voyants sont donc au vert, le cabinet d'architecture ayant bientôt rendez-vous avec le "référent stades" de la Ligue nationale de rugby pour examiner ensemble le cahier des charges et s'y conformer. Un avant-projet sommaire (qui inclura quelques modifications par rapport au projet initial) sera proposé en février prochain avec l'ambition de le rendre définitif et de déposer le permis de construire en mai 2025. La première pierre devrait être posée avant l'été 2026 pour une inauguration en septembre/octobre 2028 ou bien en mars/avril 2029: "En une saison où on se donnera les meilleures chances d'avoir beau temps!" prévoit Pieric Brenier.

Le seul point encore en suspens concerne l'optimisation de la desserte avec, notamment, une analyse à affiner à propos des parkings. Le Koesio Stadium, qui offrira un nombre de places VIP au-dessus des standards habituels, sera à la pointe des innovations technologiques et des normes environnementales. 

Rappelons que son budget prévisionnel est de 44 millions d'euros dont 33 millions payés par Pieric Brenier. Construit en deux tranches, sa capacité sera d'abord de 7 000 places avant d'être portée à 10 500.

P. Laf.

 

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ET UN, ET DEUX, ET TROIS!

14 Décembre 2024

Franchement, après ce que le VRDR nous a fait connaître en début de saison et encore la semaine précédente à Aurillac, il faudrait être sacrément pointilleux pour ne pas se réjouir pleinement de cette victoire sur Mont-de-Marsan (28-23). "Sérieux" était le mot sur toutes les lèvres drômoises hier, les Damiers ayant fait le job en respectant les consignes, en jouant intelligemment l'occupation au pied, en dominant largement en conquête (grâce à McCauley et les siens, ils possèdent une touche en or!), en étant d'un froid réalisme sur les occasions qu'ils se sont créées ou sont allés chaparder grâce à un travail de titans, commettant très peu de fautes - et aucune faute bête! - dans les rucks et au grattage. 

Du travail propre et soigné, dont Ioane Iashagashvili a fait les frais: l'ex-coqueluche de Pompidou, dont le retour était tant attendu et scruté, s'est fait contrer deux fois en début de match, comme un symbole de son impuissance face à la furia de ses copains d'hier: un contest malin et déterminé de son compatriote Ilia Spanderashvili a d'abord offert l'ouverture du score à Lucas Méret, encore impeccable; puis un fond de touche qu'il a mal maîtrisé lui a valu une déferlante et la perte d'un ballon finalement aplati par Yassine Maamry. VRDR 10 - Ioane 0 après 24 minutes de jeu!

Seul un sacré ronchon verrait le verre à moitié vide alors qu'il s'agit d'une troisième victoire consécutive à domicile et, sous une pluie perturbatrice (bravo aux supporters qui ont enduré cela dans les gradins!), du match le plus abouti avec celui d'il y a déjà trop longtemps contre Brive (42-19 le 1er novembre dernier). Fabien Fortassin se réjouit d'enfin trouver une ossature qui tient la route, un groupe qui sait prendre les choses en main, plus nettement encore quand il est dos au mur. "Avec 24 points à une journée de la fin des matches aller, nous ne sommes qu'à deux unités de notre tableau de marche de la saison dernière à même époque, aime-t-il à rappeler, alors qu'on donne l'impression d'être très mal engagés dans ce championnat."

Tout ne va donc pas si mal, et ça irait même carrément mieux depuis quelques semaines sans les soubresauts d'une inconstance parfois coupable. Il est vrai que les certitudes commencent peu à peu à remplacer les doutes qui mettaient trop souvent cette équipe sens dessus dessous.

Restent deux points noirs, puisque nous sommes de perpétuels insatisfaits.

D'abord ces faiblesses de fin de rencontre, encore constatées face au Stade Montois, lorsque le score s'est resserré de 28-13 à la 77e minute - alors qu'on pouvait même entrevoir un bonus offensif - à 28-23 à la sirène. Il suffisait de passer une tête dans le vestiaire des Landais, après le match, pour constater qu'ils étaient comblés avec ce bonus défensif inespéré.

Et puis ce classement qui ne cesse d'inquiéter. Dans une compétition hyper serrée, il est certes intéressant d'avoir relégué le dernier, Nice, à 7 points. Cela offre une respiration. Mais il s'agit d'éviter aussi l'avant-dernière place, synonyme d'un dangereux barrage pour le maintien. Or quelles formations trouve-t-on à portée de des Valentino-Romanais?

Oyonnax? Fraîchement relégué du Top 14, gros budget, place forte du rugby français, relancé par la raclée infligée à Soyaux-Angoulême (53-10), personne ne peut considérer "Oyo" comme un candidat sérieux à la descente.

Aurillac? Plus vieux pensionnaire de la Pro D2, rarement brillant mais toujours accrocheur, le club cantalien sait comment surnager et s'en sortir depuis des décennies, possède les secrets de la survie sur le bout des crampons.

Nevers? La place des Neversois ambitieux et qui montaient en puissance depuis quelques années n'est pas en rapport avec leurs moyens et, d'ailleurs, en enchaînant deux succès consécutifs importants, l'USON indique clairement que le bouleversement de son effectif est en voie de digestion.

Colomiers? Anciens pensionnaires de l'élite, assez stables dans la moitié haute de la hiérarchie, les banlieusards toulousains, toujours attractifs, ont plutôt les yeux tournés vers les six places qualificatives et ont a priori les capacités de rebondir rapidement.  Ensuite, tout ce qui se situe au-dessus de la barre des 30 points paraît, à court terme, inaccessible.

On ne va pas s'attarder, alors que le VRDR retrouve des couleurs et semble remettre la marche avant, sur la mésaventure de Bourg-en-Bresse, relégué en 2019 avec pourtant 60 points et 13 victoires en 30 matches, à une époque, il est vrai, où il y avait encore deux descentes directes. On est juste certain que, sauf effondrement inattendu et spectaculaire d'un de ses rivaux, le Valence Romans Drôme Rugby va devoir s'accrocher et batailler jusqu'en mai. Et peut-être même jusqu'à fin mai. Mais cela, tout le monde entre les rives du Rhône et de l'Isère, en a désormais pleinement conscience. Et, quelles que soient les inquiétudes qui demeurent, ces trois succès consécutifs à la maison font un bien fou.

P. Laf.

 

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UN CHOC DANS LE CHOC

12 Décembre 2024

Les transferts sont devenus monnaie 😉 courante dans le rugby et il n'est donc pas rare que d'anciens du VRDR se retrouvent à fouler la pelouse de Pompidou avec leur nouveau club. Les derniers en date ayant été Lucas Mensa et Edward Sawailau, de retour sous les couleurs d'Oyonnax le 14 novembre dernier. Mais bien peu ont suscité l'engouement et la curiosité que va provoquer Ioane Iashagashvili ce vendredi (19h30), qui portera le maillot jaune et noir du Stade Montois. Le troisième ligne centre géorgien avait enthousiasmé le public drômois jusqu'en fin de saison dernière et il a laissé un souvenir d'autant plus vif que ses qualités de porteur de balle, sa faculté d'être toujours dans l'avancée, son apport dans le jeu d'avants n'ont jamais été réellement remplacés.

On avait pensé, à l'intersaison, que Ilia Spanderashvili, élu meilleur joueur du Tournoi B la saison dernière et titulaire en équipe de Géorgie, serait son clone, d'autant qu'il arrivait accompagné de son expérimenté compatriote Otar Giorgadze. Mais le lion de Tbilissi est loin d'avoir donné, pour l'instant, toute la mesure de son talent annoncé. Il a très peu joué avec les Damiers (cinq apparitions seulement... pour autant de défaites!) et n'a plus été titulaire - trêve internationale oblige - depuis le 6 octobre. Fabien Fortassin a donc décidé de le relancer dans ce qui ne pourra qu'être un inévitable comparatif: "Si je le mets d'entrée dans un match aussi important, c'est que je compte fermement sur lui, explique le manager général drômois. Dans un contexte difficile d'infériorité numérique à Aurillac, il a eu quinze minutes intéressantes. Je crois en son potentiel: il est dur sur l'homme, plaque fort, sait ralentir les rucks adverses. Et c'est lui qui joue en sélection, pas Ioane, il doit le montrer."

Cette confrontation avec Iashagashvili ne sera pas vraiment directe, puisque Spanderashvili sera positionné en 7, sur l'aile de la troisième ligne: "Il n'a pas d'étiquette dans le dos et, en étant flanker, cela lui facilitera la tâche, il sera déchargé de certains aspects stratégiques." Lesquels demeureront sur les épaules de Matthieu Vachon "qui a pris le poste en main, se l'est approprié" (Fortassin). 

Le choc, une fois de plus capital dans la perspective du maintien, ne se résumera pas, bien sûr, à un duel géorgeo-géorgien. Face à une équipe "joueuse et qui a un excellent jeu au pied, avec un Du Plessis capable de balayer tout le terrain s'il n'a pas trop de pression" explique Dorian Marco-Pena, on comptera toujours sur les mêmes "ingrédients" après la nouvelle "frustration", "déception", ce nouveau "sabordage" à l'extérieur, dans le Cantal. Il va donc encore falloir compter sur cette aptitude à se transcender que les Damiers ont toujours su retrouver - "Je touche du bois pour que les gars sachent, une fois de plus, élever le niveau", reconnaît Fortassin - lorsqu'ils ont été dos au mur.

Avec, cette fois, un petit supplément de confiance: "Ces derniers temps, sur l'aspect purement rugby, on a revu du positif, de bonnes choses, explique le coach en chef. On tient souvent les clés du match, nous dégageons plus de cohérence dans le jeu, on a une colonne vertébrale, un axe 2-8-9-10-15 qui commence à se dessiner, nous nous appuyons sur plus de certitudes qu'en début de saison. L'engagement est là, reste à trouver plus de consistance, plus de régularité, éviter le moindre relâchement."

Sinon, Ioane et ses Montois, en quête d'un bloc à quatre victoires (ils restent sur deux victoires consécutives), sauront évidemment sanctionner.

P. Laf.

La compo du VRDR: Aléo, Marco-Pena, Vial - McCauley, Maamry - Roux (cap.), Vachon, Spanderashvili - Menzel (m), Méret (o) - Mawalu, Marrou, Guillomot, Vargas - Moura. Rempl.: Deligny, Chouteau, Milasinovich, Goumat, Bholi, Bruchet, Rodor, Rozière.

 

UN PEU DE CASSE

La défaite à Aurillac a malheureusement agrandi le cercle des blessés au VRDR: O'Shea, Bouldoire et Goze ont été rejoints à l'infirmerie par Loan Real (déchirure au psoas), Thomas Lhusero (petite fracture à la clavicule) et Anatole Pauvert (poignet douloureux). Seuls Kevin Goze et Anatole Pauvert sont susceptibles d'être guéris avant les Fêtes.

 

DéPLACEMENT à AIX

Rappel: vous pourrez encore vous inscrire pour le déplacement à Aix-en-Provence, le 20 décembre, au stand des supporters du 16e Damier à Pompidou ce vendredi. La soirée, par ailleurs, sera réchauffée par la musique de la Bamba Etoilienne.


 

 

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LE RECRUTEMENT à LA LOUPE

10 Décembre 2024

C’est un sujet qui revient régulièrement dans le débat autour du début de saison
poussif du VRDR, celui sur la pertinence et la qualité du recrutement d’intersaison.
Fabien Fortassin, qui en revendique l'entière paternité et la responsabilité, n'a cessé d'affirmer qu’il a eu les joueurs qu’il souhaitait et que son effectif lui convient.
À deux journées de la fin des matches aller, l’impression des supporters et
observateurs a tendance à le contredire. J’ai pensé qu’un petit bilan chiffré s’imposait
alors.
Je vais le faire précéder d’un certain nombre de préalables et précautions afin d’en
recontextualiser le cadre :


1. À l’été 2023, le VRDR, récompensé par un titre de champion de France de
Nationale, était promu en Pro D2 : quand on monte ainsi d’un étage, la
tendance est plutôt à recruter tous azimuts histoire de se renforcer à tous les
niveaux pour se donner une chance d’accrocher le maintien. Le club s’est
donc offert un nombre important de transferts (15), nettement plus que cette
année (11) où le staff avait ciblé les postes à renforcer.


2. La saison n’en est même pas à sa moitié et quelques nouveaux joueurs, qui
ont rendu des copies pâlichonnes depuis l’entame du championnat,
sont bien sûr capables d’enfin changer de braquet et apporter ce qu’on attend
d’eux. Rien n’est donc définitif.


3. On peut également imaginer que certaines signatures ont visé à simplement
créer une concurrence et une émulation dans le groupe, histoire de remettre
en cause quelques statuts pour pousser les titulaires réguliers à hausser leur
niveau.


Ce préambule – important – posé, il faut maintenant s’attacher à considérer les
statistiques dans leur sécheresse, lesquelles sont parlantes, en les
accompagnant de commentaires explicatifs appropriés.

- Les quatre joueurs ayant disputé le plus de matches sont tous au club depuis
au moins deux saisons : Marco-Pena (13), Méret et Moura (12) et McCauley
(11). La grosse satisfaction que représente Marrou, impeccable au centre,
arrive juste derrière avec 10 apparitions, toutes comme titulaire d’ailleurs.
Suivent d’autres recrues, au bilan plus contrasté, comme Rodor (10 matches),
Rozière et Vial (8 matches), avec des temps de jeu (entre 326 et 450 minutes)
bien éloignés des plus de 700 des hommes les plus utilisés. O’Shea a joué
sept fois mais pour une présence réduite sur le terrain (279 minutes, soit
moins d’une mi-temps en moyenne), et son total ne devrait guère s’améliorer
dans l’immédiat puisqu’il souffre d’un mal récurrent à une cheville et sera éloigné du terrain jusqu’en janvier au moins… Quant aux autres renforts
supposés, pour des raisons diverses, allant de la blessure au choix de
l’entraîneur en passant par l’appel en sélection, ils ont tous raté au
moins la moitié des rencontres : les apparitions de Lane (6 matches et
zéro essai), Spanderashvili (5) ou encore Giorgadze (4, et 71 minutes seulement passées sur le terrain) constituent pour l’instant un bilan très décevant. Reste le cas particulier – et positif - de Huguen, a priori classé parmi les espoirs, et qui semble creuser son trou dans l’effectif de l’équipe pro…


- Pour rappel, la saison passée, les recrues Lhusero (26), Deligny (23),
Milasinovich (23), Masson (22), McCauley (22), Maamry (21), Bholi (20),
Guillomot (20) et Mawalu (20), soit une très large majorité des joueurs venant de signer, avaient participé à au moins les deux tiers des matches… Avec un rendement très intéressant.


- On ne peut donc pas dire, au vu de ces chiffres, que les apports extérieurs ont
constitué un plus, en ce début d’exercice, pour le VRDR. Au moment où
nombre de ses rivaux ont, eux, nettement haussé le niveau de leur effectif. On
ajoutera que Fortassin n’envisage pas de se renforcer d’un ou deux éléments
comme le lui permet le règlement et comme d’autres concurrents directs pour
le maintien sont en train de s’y résoudre.


- Il faudra donc sans doute se sortir des deux dernières places avec les moyens
du bord, c’est-à-dire peu ou prou ceux de 2023-2024. Moins Iashagashvili, élu
par Midi Olympique et d’autres médias, meilleur joueur de la dernière journée et qui
revient ce vendredi à Pompidou en pleine forme et sous les couleurs de Mont-de-Marsan… Et moins Vincent Pelo, qui a quitté le staff, et dont on peut se demander si son
absence à l’entraînement, dans le vestiaire et en bord de touche n’est pas un
cruel handicap quand les Damiers se mettent à déjouer.


P. Laf.

A AIX AVEC LE 16e DAMIER

Ce vendredi au stade Pompidou, à l'occasion du match contre le Stade Montois, vous aurez encore la possibilité de saisir une des dernières places dans le bus de supporters qui se rendra à Aix-en-Provence, pour la rencontre avec Provence Rugby, le 20 décembre. Renseignements et inscriptions au stand du 16e Damier.

 

 

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