LE VRDR N'Y ÉTAIT PAS!
À la 45e, quand Louis Marrou est revenu de son carton jaune, l'affaire était déjà pliée. En deux essais encaissés en son absence, qui portaient le score à 30-10 en sa défaveur, le VRDR voyait ses chances d'accrocher des points à Oyonnax s'évanouir. Immédiatement d'ailleurs, Fabien Fortassin protégeait ses joueurs cadres pour la réception de Nevers, vendredi prochain. Entrée massive du banc. Impossible de pousser plus avant la carotte.
Pour la première fois de la saison, et ce n'est pas un drame à ce stade du championnat, le staff des Damiers avait décidé de renoncer et se consacrer aux échéances à venir qui, compte tenu des résultats enregistrés par ailleurs, devraient suffire à boucler leur maintien. Certes, c'est une déception mais la vie continue et l'avenir n'est pas bouché par cette sévère défaite (trop ?) rapidement acceptée.
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Oyonnax avait trop besoin de gagner, le VRDR est arrivé tellement libéré, pas franchement combatif, que l'issue s'est vite dessinée malgré un premier essai de Lane dès la 6e minute. Cette contre-performance, une raclée sans vraie contestation ou réaction, plus gros écart négatif (43-17) depuis le début du championnat, fleure la fin de saison. Mais elle n'aura pas d'incidence sur le maintien si les deux réceptions (Nevers puis Soyaux-Angoulême) - voire une seule, mais nous sommes exigeants! - sont bien négociées.
A l'instar de la soirée de mardi, quand le Koesio Stadium, parti en fumée, s'est rapatrié sur un Pompidou rénové, cette lourde défaite a un peu douché l'enthousiasme. On espère simplement que cela n'aura pas d'incidence à long terme sur le dynamisme et les ambitions du VRDR. Même si son futur directeur sportif, Jonathan Wisniewski, auquel on souhaite la bienvenue et un franc succès dans ses fonctions, a assisté à l'une des plus décevantes productions des Drômois depuis plusieurs mois.
Le classement de la Pro D2 demeure favorable au VRDR, sept points devant le barragiste (Aurillac). C'est la seule nouvelle encourageante d'une soirée qu'on va vite reléguer aux oubliettes.
P. Laf.
A OYO Y'A MOYEN!
La composition de l'équipe ne trompe pas: le VRDR se rend à Oyonnax ce vendredi (19h30) avec l'ambition de déjà quasiment assurer son maintien. Loan Real ne le cache pas: "On y va clairement pour essayer de ramener la victoire." Et, de concert avec son coach, Fabien Fortassin, de considérer que face à un adversaire "en plein doute, si on fait ce qu'il faut d'entrée de match, il y a moyen d'accentuer la pression sur eux, de les mettre dans la fébrilité et de faire tourner le débat en notre faveur."
Fortassin qui trouve ce déplacement "bizarre à aborder, parce que ni eux ni nous ne pensions les trouver dans une si délicate situation en cette fin de saison", met cependant ses hommes en garde: "Quand tout fonctionne de leur côté, avec leurs brillantes individualités, ils deviennent injouables". Mais cette euphorie, il y a bien longtemps que les Oyomen ne l'ont pas connue... Et si le VRDR rivalise en conquête, l'exploit deviendra possible.
Le groupe de 23 est donc hyper compétitif avec toutes les forces vives sur le pont, à la notable exception de Ryan McCauley, blessé à l'épaule à l'entraînement et ménagé pour mieux revenir, la semaine suivante, face à Nevers. L'absence de l'Australien est souvent préjudiciable au rendement en touche, mais avec Bruchet, Spanderashvili, Goumat et le jeune Huguen, les recours ne manquent pas. Notons également que la disgrâce d'Adam Vargas profite à Gauthier Minguillon qui connaît ainsi - seulement - sa deuxième feuille de match avec les Damiers cette saison.
Si ça veut rire, un bon groupe de supporters du 16e Damier sera sur place pour partager le bonheur des siens. Mais il n'y aura rien de bien grave si le résultat est négatif. Sur ce déplacement, le VRDR voyage l'esprit libre.
P. Laf.
La composition du VRDR: Pontanier, Deligny, Milasinovich - Huguen, Goumat - Bruchet (cap.), Spanderashvili, Girlando - Rodor (m), Méret (o) - Mawalu, Marrou, Pauvert, Lane - Moura. Remplaçants: Chouteau, Marco-Pena, Vial, Roux, Real, Lhusero, Guillomot, Minguillon.
OYO JOUE AU YOYO
CE VENDREDI À 19H30, OYONNAX-VRDR (27e journée)
Un coup en haut, un coup en bas... Oyonnax jongle avec la loi des séries. Cinq défaites consécutives, en novembre et décembre, avaient envoyé l'équipe dans les profondeurs du classement. S'en était suivi une série de cinq victoires qui, fin janvier, semblait la relancer vers la qualification... Et depuis, sur leurs huit derniers matches, les Oyomen n'en ont gagné qu'un seul, restant sur un bloc de trois revers avant de recevoir le VRDR ce prochain vendredi (19h30). 14e avec quatre points de retard sur les Damiers, les joueurs de l'Ain sont dans une position difficile, eux qui étaient encore en Top 14 la saison précédente, possèdent des infrastructures, un budget et un effectif qui leur permettait d'afficher l'objectif, a minima, d'une place dans les six premiers à l'issue de la saison régulière.
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Ils en sont donc très loin, la déception est palpable et les critiques sévères, et l'époque où le club fréquentait l'Élite, sous la férule de Christophe Urios, avant que Johann Authier l'y ramène brillamment, semble un poussiéreux souvenir.
Le manager anglais Joe El Abd avait cependant fait récemment du bon travail mais il a rejoint l'encadrement du XV de la Rose et a plus ou moins laissé les clés à Fabien Cibray et Vincent Debaty, deux anciens de le maison, qui n'ont donc pas pu éviter ces montagnes russes et cette situation scabreuse. Au point de présenter une démission refusée par les dirigeants.
Face aux Drômois, "Oyo", qui déplore plusieurs blessés, aura donc une énorme pression, la suite de son calendrier (à Grenoble puis à Angoulême avant de recevoir Provence) n'étant pas particulièrement paisible... Avec une équipe remaniée ou pas, selon le choix de Fortassin et son staff (réponse en fin d'après-midi ce jeudi), mais avec son effectif toujours concerné quels que soient les 23 élus, le VRDR a les moyens de faire douter son hôte et, pourquoi pas, de réaliser un coup qui lui offrirait une fin de saison tranquille...
P. Laf.

UN POMPIDOU NEW LOOK
Quand ils ont présenté le projet révisé à la baisse du nouveau stade valentinois, les décideurs – entre autres activités – du rugby professionnel drômois en ont vanté les avantages. Normal. Transformer un pas en arrière en une formidable opportunité pour l'avenir, c'est de la bonne com. Alors, bien sûr, nous avons tout de suite réfléchi à en chercher les inconvénients. Et, quelques heures après cette annonce a priori refroidissante, nous n'en avons identifié que deux.
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Un, nous voilà définitivement privés du plaisir d'accueillir Taylor Swift en concert sur l'agglo. Mais au vu des délais considérablement rallongés pour la construction du Koesio Stadium (on partait sur 2032...), elle aurait peut-être pu y glisser une date de sa tournée d'adieux...
Deux, cet inattendu contrepied ravive la guéguerre Valence-Romans. Un épiphénomène, moins d'une semaine après la communion autour des Damiers lors de leur succès face à Grenoble. Les réseaux sociaux amplifient les discussions de comptoir mais franchement, mettre Guillermoz aux normes et exigences de la Pro D2 ou penser que le siège et le centre d'entraînement du VRDR vont quitter Romans demeurent des vues de l'esprit. Le processus de fédération et d'unification autour du club est tout aussi souhaitable qu'inéluctable.
On entend aussi la petite musique de l'éventuel coup d'arrêt au développement du projet sportif voire son abandon: là encore, il convient d'être rassurant. Le président Beaugiraud l'a confirmé: les temps économiques sont durs pour tout le monde, et si boucler les comptes n'est pas une sinécure (il manque 400 à 500 000 euros pour assurer l'équilibre), avec 5 millions d'euros de partenariats sur un budget d'un peu plus de 9 millions d'euros (le 9e de Pro D2), le VRDR n'est pas si mal. L'horizon reste clair et dégagé.
D'autant plus clair et dégagé que sa croissance va redevenir plus raisonnable et linéaire. Ce "Stadium" aurait certes boosté son expansion mais aurait créé, en contrepartie, des contraintes financières d'exploitation autrement plus fortes. Et le projet "Damiers 2029" n'est pas remis en cause, bien au contraire. Dans un contexte économique globalement déprimé (nombre de clubs sont dans le rouge vif), les dirigeants drômois ont les moyens de viser les barrages d'accession à moyen terme.
C'est l'autre président, Jean-Pierre Cheval, qui a eu ce juste mot de conclusion: "Avec la rénovation progressive de Pompidou, il y aura une nouveauté et une petite inauguration à chaque début de saison." Le planning est sympathique et entretiendra curiosité et engouement: gradins rénovés en septembre 2026, refonte du parking et du parvis en 2027, nouvelle tribune ouest couverte en 2028, livraison définitive du stade largement relooké (avec suppression de la piste d'athlétisme) en 2029 au plus tard. Incluant bien sûr, au passage, une requalification de la tribune Elie Cester (avec ajout d'un salon et d'une terrasse), une transformation de la bodega et une restructuration complète des blocs sanitaires.
On revient donc à du raisonnable et du concret. Au projet initial amélioré, complété et revalorisé. Ce n'est sans doute pas plus mal. Et Piéric Brenier de citer l'exemple de La Rochelle, dont le stade Marcel-Deflandre s'est construit pas à pas pour la réussite finale que l'on sait.
Enfin, last but not least, l'ensemble du dossier permettra en outre de créer un stade d'athlétisme dédié (sans doute à Briffaut), un pôle d'excellence pour la formation des jeunes sportifs et la rénovation de la halle des sports Mendès-France. Tout bénef pour l'Agglo - Nicolas Daragon, son président et maire de Valence, peut s'en féliciter -, ses clubs et sa jeunesse. Pour une enveloppe globale estimée à 32 millions d'euros, financée pour moitié par Piéric Brenier et sa famille. "Sous forme de don", explique le patron de Koesio qui, cette fois, n'attendra aucun retour sur investissement. Si ce n'est, on peut l'imaginer, que son nom sera attaché à la future tribune...
Les travaux seront finalement moins longs et moins pénalisants que pour l'autre Pompidou, le Centre parisien bardé de tuyaux et de poutrelles, fermé jusqu'en 2030!
Les "Pompidous" entrent en chantier. Affaires à suivre.
P. Laf.
DES NOUVELLES DES BLESSÉS
Matthieu Vachon (luxation du coude) et Thomas Rozière (ménisque abîmé) ont payé un lourd tribut physique à l'héroïque victoire (26-22) sur Grenoble. Si, pour le premier, la saison semble d'ores et déjà terminée, "on pourrait imaginer, sur un match vraiment décisif en fin de championnat, remettre Thomas sur le terrain", explique Fabien Fortassin. Avec cette précision, dans un sourire: "Mais on n'en aura pas besoin, on aura assuré le maintien avant!"
LE DS AVANT LES RECRUES
Laurent Beaugiraud nous a confirmé que le nom du futur directeur sportif du VRDR serait annoncé ce vendredi. Quant aux futures recrues, leurs noms seront divulgués en mai, au moment de l'ouverture des mutations. Ne serait-ce que parce que certains des joueurs concernés appartiennent à des équipes de bas de tableau, la négociation pouvant alors être impactée par une éventuelle relégation. Espérons simplement qu'il s'agit de mal classées... en Top 14!
QUE D'éMOTIONS!
Le VRDR, pas à pas mais sûrement, construit son histoire. Et la victoire sur Grenoble (26-22), le leader, en écrit une ligne supplémentaire, dans l'émotion d'une fin de match haletante. Et courageuse. Le courage d'un groupe, animé d'un caractère et d'une détermination sans faille. Le courage du choix d'aller prendre le risque des pénaltouches alors que le nul te tendait les perches. Fabien Fortassin a le droit de faire le cacou : "On n'allait quand même pas finir en pétard mouillé", rigole-t-il.
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Ce succès arraché sur le leader, dans un scénario initié par un formidable - encore une fois - Anatole Pauvert, le nouveau facteur X, est d'une nature bien différente que l'écrasement total de son dauphin, Aix-en-Provence, deux semaines auparavant (63-7). Mais il complète un tableau de chasse qui commence à avoir de la gueule: plusieurs autres forteresses du rugby français (Brive, Biarritz, Agen, Mont-de-Marsan) sont tombées, parfois très sèchement, à Pompidou. Des noms moins ronflants, mais de calibre Top 14 (Vannes la saison dernière, Oyonnax, Provence), y ont également baissé pavillon. C'est avec ces coups-là, et en ne reniant jamais leur ADN joueur, que les Damiers s'installent dans le paysage professionnel et fidélisent un public de plus en plus nombreux et qui apprend peu à peu la ferveur.
Certes, tout ne fut pas parfait en cette soirée avancée au jeudi pour prendre la lumière de Canal +: une crispation palpable, des approximations et des fautes de main, quelques errements défensifs et la bataille des rucks largement perdue avant la pause, une charnière pas au mieux, un jeu au pied parfois défaillant... Mais cette pâle copie sera effacée par une fin de rencontre emballante qui a emporté les Isérois. Et, avec, tous les doutes sur la capacité à assurer le maintien.
P. Laf.
LES FINS DE MATCH BASCULENT
Cinq fois, et notamment en début de saison, le VRDR a laissé échapper la victoire dans les dix dernières minutes: devant Dax (2e journée), Béziers (3e), Montauban par deux fois (7e et 17e) et plus récemment à Béziers (21e). Depuis quelques semaines, la donne a changé: les Damiers ont fait basculer le money time en leur faveur à Dax (19e), devant Biarritz (20e) et donc face à Grenoble. Récompense de leur engagement jusqu'à l'épuisement et, aussi, de leurs qualités en mêlée fermée et à la touche. C'est bon pour le moral... et le classement! Le capitaine Adrien Roux s'offre désormais un bel objectif de fin d'exercice: aller chercher cette huitième place que le VRDR occupe aujourd'hui de manière provisoire.
PAS DE CARTON!
Pour une fois, la première depuis le 13 décembre et le succès devant Mont-de-Marsan (28-23), aucun joueur du VRDR n'a écopé d'un carton jaune au cours du match. Ils ont bien défendu, notamment avec l'apport du banc en seconde période, et sans faire de faute trop pénalisante. Comme quoi c'est possible!
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LES GRINCHEUX GRENOBLOIS
En visionnant le replay, une image nous a sauté aux yeux: celle de Nicolas Nadau, le coach grenoblois, refusant la main de Fortassin et le repoussant en regardant au loin, perdu dans ses pensées dépitées après le coup de sifflet final. Indigne d'un éducateur et de l'esprit sportif. Sur la capture d'écran ci-contre on voit aussi à gauche le profil glacial de Patrick Pezery, l'autre entraîneur isérois. Quelques instants plus tard, il viendra pester contre l'arbitre, sans jamais le nommer devant la presse pour éviter d'éventuelles sanctions. "Il nous a manqué un essai, refusé alors que le même avait été accordé à Agen, contre nous, il y a deux semaines", grognera-t-il. Le même? Pas du tout! Le ballon avait bien été aplati au bout de l'action des Agenais alors qu'il échappe à Barnabé Couilloud dans l'en-but. Et on ne va pas apprendre à Pezery que les interprétations arbitrales sont parfois différentes à l'ouest du Massif Central... Les Grenoblois seront peut-être les grands gagnants de la saison mais ils étaient, ce jeudi soir, de bien mauvais perdants.
Il valait mieux écouter les joueurs que leur staff finalement, et notamment le lucide ouvreur Marc Palmier: "Malgré une belle équipe du VRDR, on fait quasiment le match parfait à l'extérieur pendant 70 minutes. Puis il nous manque les dix dernières. On ne peut pas se permettre de prendre de telles pénalités."
VACHON ET ROZIèRE BLESSéS
Matthieu Vachon (luxation du coude) et Thomas Rozière (touché au genou) sont sortis prématurément du terrain ce vendredi soir. La fin de saison semble bien compromise pour ces deux joueurs qui s'étaient installés parmi les cadres du XV de Fortassin.
SOMMET DROIT DEVANT!
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans... Fut une époque où battre l'USRP, quand on était le VS, ou bien battre le VS, quand on était l'USRP, devenait le must d'une saison lorsque le calendrier croisait les routes des deux équipes... C'était le derby, la bourgeoise contre l'ouvrière, la préfecture contre la rebelle, y avait toujours de l'enjeu et des étincelles. Les Baumes et Guillermoz faisaient alors le plein et les noms d'oiseaux fusaient...
Aujourd'hui, les deux villes naguère rivales se sont unies, d'abord au sein d'une agglomération puis sous le même maillot de rugby. Un vrai progrès pour ne pas s'enliser dans une guéguerre de clochers, pour viser plus haut et s'offrir un derby d'un autre calibre, contre le voisin grenoblois. Et là aussi, - et Pompidou, même en configuration Pro D2, est d'une capacité bien supérieure (7 800 places) - le stade affichera complet – pour la première fois de la saison.
Le choc s'annonce a priori engagé mais inégal, entre un leader incontesté qui a repris son ébouriffante allure de croisière vendredi dernier aux dépens de Mont-de-Marsan (47-26 avec bonus offensif) et un dixième retombé douzième en marquant logiquement le pas à Brive (9-26). Le favori sera a priori le visiteur du jeudi soir – premier match avancé aux fins de diffusion tous azimuts pour le VRDR – même s'il déplore quelques blessés, mais les Damiers ne craignent pas le rôle d'outsiders. Ils l'assumeront d'autant mieux qu'ils sont quasiment au complet, retrouveront leur ossature type et qu'ils sauront s'appuyer sur trois points concrets: leur maintien passe par des victoires à domicile, dixit leur coach qui les conditionne vers cet objectif ; ils viennent de mettre une rouste magistrale, il y a moins de deux semaines, à une autre grosse cylindrée du championnat, Aix-en-Provence, étrillé 63-7; et ils ont battu (30-21) ces mêmes Grenoblois la saison dernière. De quoi apporter de l'eau au moulin des supporters qui croient dur comme fer au maintien direct et à la foule de spectateurs qui deviennent de plus en plus supporters devant le spectacle offert.
C'est le sommet de la saison et on devrait s'en régaler! Les plus et les moins de vingt ans réunis!
P. Laf.
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La compo du VRDR: Pontanier, Marco-Pena, Milasinovich – McCauley, Goumat – Roux (cap.), Vachon, Spanderashvili – Lhusero (m), Méret (o) – Lane, Marrou, Pauvert, Rozière – Moura. Remplaçants: Chouteau, Deligny, Vial, Bruchet, Bholi, Rodor, Guillomot, Mawalu.
Le mot du coach: "Le 5-3 (5 avants et 3 arrières sur le banc) fonctionne plutôt pas mal, ça nous couvre tous les postes avec la polyvalence de certains. On a la chance d'avoir beaucoup de joueurs en forme et motivés. J'ai mis Thomas (Lhusero) titulaire à la mêlée parce que si on mène, Matteo (Rodor) est capable de continuer à accentuer le rythme, et si on est menés, son apport d'impact player peut être décisif. Quant à Axel Bruchet, touché à Brive, s'il laisse le brassard à Adrien Roux, ils est apte: le ligament n'est pas atteint, c'est une torsion de la tête du péroné et les derniers tests ont été concluants."
FORTASSIN EN CINQ FORMULES
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"On s'est mis en mode phase finale depuis début janvier et là, le parfum va être encore plus fort : le prime time sur Canal, les guichets fermés, la proximité et le profil de l'adversaire, tout est réuni. C'est notre récompense, les gars se sont donné le droit de jouer ce gros rendez-vous, ce match de gala."
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"Il y a un surplus d'excitation et ça présente le risque de jouer la rencontre trop tôt dans les têtes, surtout avec ce coup d'envoi à 21 heures qui rend la journée très longue. Mais j'ai la sensation que mes garçons savent se détacher de cette pression. C'est un honneur de jouer le jeudi soir et ce sera important d'être à la hauteur. Je n'ai pas trop de souci là-dessus."
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"Il faudra être capable d'atténuer le jeu offensif des Grenoblois qui est très performant. C'est une équipe complète dans toutes ses lignes mais le discours ne va pas changer : avoir nos ballons pour mettre de la vitesse, on ne va rien réinventer."
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"C'est un derby et cela met du piment mais on a préparé ce choc comme une opposition classique, en ciblant certains aspects tactiques et stratégiques. Les joueurs sont focus sur leur propre performance."
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"Dans les matchs de ce niveau, l'aspect psychologique compte énormément et ça va être à celui qui met le plus la pression et fait douter l'autre. Notre avantage, c'est qu'on sait ce que sont les matchs avec ce type d'enjeu, on les a accumulés depuis maintenant bientôt deux ans. À nous de transformer cette expérience en avantage.
LE COCKTAIL DES DAMIERS DE RETOUR !
La Chronique a été entendue ! Il n'y avait plus de cocktail des Damiers servi avant les matches à la bodega... Nous l'avons déploré... Eh bien non seulement le cocktail clairette Jaillance + sureau sera de retour ce jeudi soir mais il a fait des petits (trois saveurs différentes) et sera au prix plus abordable de 5 € ! À consommer avec modération bien sûr!
AVEC LE 16e DAMIER à OYONNAX
Les supporters du 16e Damier organisent un déplacement à Oyonnax pour le match du vendredi 18 avril. Il reste quelques places. Renseignements et inscriptions ce jeudi 10 avril au stand du 16e, ou bien par SMS au 06 44 19 80 67 ou par mail à le16iemedamier@gmail.com
COUP D'ARRÊT
Le voyage à Brive ne s'annonçait pas facile et il s'est terminé par une plutôt lourde défaite (9-26, 0 essai à 4) pour le VRDR. Un coup d'arrêt pour une équipe qui surfait sur une vague positive depuis le début de l'année civile. Rien de bien grave au demeurant, le tableau de marche n'avait pas prévu de rapporter quelque chose de ce déplacement chez un cador du championnat, plus gros budget de Pro D2. L'écrasante victoire sur Provence (63-7) le vendredi précédent et le fait que les Corréziens n'alignent pas leur XV type avaient pourtant allumé une lueur d'espoir. Elle fut douchée en seconde période. Tirons quelques enseignements de cet échec sans conséquence immédiate.
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Zéro point à l'issue des quatre-vingts minutes, ce n'était pas arrivé au VRDR depuis le 20 décembre et 9 rendez-vous consécutifs avec en poche au moins un bonus défensif. On s'habitue vite aux bonnes performances et ce petit trou dans la moisson laisse un goût amer. D'autant que pas mal de concurrents directs pour éviter le barrage ne sont pas restés à sec: Agen et Biarritz ont pris 4 points, Oyonnax et Aurillac 1. Les Damiers glissent donc de la 10e à la 12e place et ne possèdent plus que 4 points d'avance sur la 15e. Un revers face à Grenoble, jeudi à Pompidou, les plongerait de nouveau dans l'inquiétude. La pression remonte un peu.
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Trois cartons jaunes encore! Pour des fautes bêtes encore. Vargas, Spanderashvili et Bholi ont tour à tour laissés leurs copains à 14 pendant trois fois dix minutes. Toujours ces cadeaux, pourtant évitables, à l'adversaire. Et un surcroît de débauche d'énergie pour compenser, une surcharge de fatigue qu'on finit par payer. Quel dommage que l'indiscipline ait si lourdement pesé sur la saison de garçons qui, par ailleurs, sont exemplaires d'abnégation et de solidarité...
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Alors que ça ne se passait pas trop mal en première mi-temps (malgré déjà deux cartons bien surmontés), avec cet avantage d'un point à la pause (6-5), la foudre a fini par tomber ensuite (8 pénalités subies pour 3 obtenues seulement), les ballons portés, spécialité briviste, se sont enchaînés, et la victoire a basculé dans le camp corrézien. Sans appel. Un scénario qui a ainsi mis en évidence la petite faiblesse, quand on va chercher les remplaçants des remplaçants, de l'effectif drômois. Tu peux avoir une équipe de cadres avec des finisseurs au top, tu peux avoir encore un XV largement remanié qui demeure compétitif mais ton "second banc" n'est plus tout à fait au niveau. Exemple criant avec le pauvre Brice Humbert en souffrance aux lancers. On notera cependant avec plaisir que le jeune Nathan Huguen impose désormais son dynamisme en 2e ligne, qu'Esteban Tercq est mieux qu'une doublure au centre et que Ilia Spanderashvili ne cesse de monter en puissance.
On retiendra encore de ce bras de fer bien tenu pendant 50 minutes, que la défense aura été une fois de plus héroïque et très intelligente, avec beaucoup d'efficacité pour enrayer le rouleau-compresseur briviste, quelques grattages de haute volée, une touche contrastée, souvent ballottée en l'absence de McCauley mais qui s'est offert de jolis contres en touche, et la plupart des turnovers en sa faveur. Un bon boulot malheureusement inachevé.
Fabien Fortassin, au micro de nos confrères de Ici Drôme Ardèche et du Dauphiné Libéré, avait le sens de la formule: "Brive, c'est une machine de fête foraine, ça pousse jusqu'à ce que les pièces tombent." Son ouvreur, Joris Moura, piquait du nez après s'être tant donné: "Physiquement, c'est dur contre des équipes pareilles. Il y a au moins vingt minutes de trop."
Reste à se projeter sur la réception du leader et à croiser les doigts pour Axel Bruchet, sorti en boîtant bas, et dont on espère que la blessure ne signifiera pas une fin de saison prématurée.
P. Laf.
SUSPENSE, ON TOURNE!
On vous avait prévenus: le VRDR allait beaucoup faire tourner pour ce déplacement en Corrèze (lire la chronique d'hier). Mais son adversaire aussi a décidé de faire tourner... Et c'est un peu plus étonnant. Certes, les Brivistes sont en retard sur la règle des JIFF (il faut faire jouer un minimum de joueurs formés en France pour ne pas risquer amendes et pénalités en fin de saison...). Mais leur composition, qui fait la part belle aux nouveautés (une 3e ligne inédite, un pilier, Fraissenon, titulaire pour la première fois cette saison, une première apparition en pro pour le talonneur remplaçant...), n'inclut pas nombre de cadres laissés au repos. Si ce n'est qu'une demi-surprise pour la terreur anglaise Courtney Lawes, meilleur gratteur du championnat, secoué lors de la victoire à Montauban la semaine dernière, les absences du buteur attitré, Curwin Bosch, de Marcel van der Merwe, le pilier de leurs piliers ou encore de Retief Marais, clé de voûte de leur 3e ligne, interpellent. Tout comme le fait d'avoir placé l'autre gros gratteur de l'équipe, le 2e ligne Asier Usarraga, sur le banc. Pierre-Henri Broncan, leur coach expérimenté, tomberait-il dans le piège d'un peu de condescendance? Quoi qu'il en soit, ce n'est pas ce relookage briviste qui empêche le CAB de demeurer favori du match (ce vendredi 19h30). Mais cela attise encore la curiosité de voir ce dont les Damiers sont capables chez un cador du championnat...
Signalons, côté drômois, que Joris Moura sera finalement apte à jouer et qu'en conséquence les débuts chez les pros du jeune Adrien Martin sont repoussés. Mais ça ne saurait tarder...
P. Laf.
Remplaçants pour le VRDR: Royer, Humbert, Bailly, Maamry, Massot, Real, Menzel, Worth.
çA VA TOURNER!
C'était prévu, ça va tourner: les Damiers, pour aller défier Brive (ce vendredi 19h30), encore un ogre de la Pro D2, vont se passer de quelques-uns de leurs plus fréquents titulaires, préservés pour le choc du jeudi suivant face à Grenoble (le 10 avril à 21 heures). On va donc s'attarder sur les membres de l'ossature qui ne seront pas dans le bus (qui fera halte à Clermont-Ferrand, où sera effectuée la mise en place ce jeudi): Pontanier, McCauley, Goumat, Vachon, Rodor, Pauvert, Marrou ainsi que Lucas Méret qui, en plus d'un repos bien mérité, est sous la menace de deux cartons déjà récoltés: un troisième à Amédée-Domenech aurait signifié une suspension pour le derby du Dauphiné, un risque que le staff ne voulait pas prendre.
Il va donc y avoir pas mal de changements à partir d'un groupe de 28 "quand même moins rajeuni que celui qui avait rapporté un bonus défensif de Béziers, le 21 février" précise Fabien Fortassin. Et qui permettra de voir pour la première fois chez les pros le tout jeune Adrien Martin, polyvalent dans les lignes arrières mais surtout ouvreur et buteur dans l'équipe Espoirs: "Il s'entraîne avec nous depuis presque deux mois, raconte le coach, il est prometteur, il a un bon pied droit, je l'aime bien." L'idée, avec cette rotation, étant "de concerner tout le monde, de créer de l'émulation, d'embêter Brive et donner envie à certains d'aller chercher le maillot pour Grenoble", explique Fortassin. Avec cette promesse : "Vous verrez que nous aurons un XV de départ compétitif. A nous de garder notre dynamique, notre enthousiasme et de bien maintenir le curseur sur "confiance", ne pas se croire arrivés." Un bémol sur l'euphorie qui pourrait gagner après la démonstration (63-7) face à Provence...
ça va tourner. Et pourvu que ça tourne bien!
P. Laf.
Le groupe: Chouteau, Royer, Vial, Bailly, Milasinovich, Marco-Pena, Humbert, Deligny, Massot, Huguen, Maamry, Bholi, Bruchet, Roux, Spanderashvili, Real, Girlando, Lhusero, Menzel, Martin, Moura, Vargas, Lane, Mawalu, Neiceru, Tercq, Worth, Rozière.
Composition ce jeudi à 18 heures. A vos réseaux!
PEU DE BOBOS
Si Joris Moura a "les genoux qui piquent un peu", il sera pourtant du déplacement en Corrèze - "bien que légèrement incertain" - et évite donc une infirmerie qui se vide peu à peu. Seul à la rejoindre cette semaine, Anthony Aléo qui, comme souvent les piliers, s'est abîmé l'épaule: "Une acromio pas trop grave mais il sera peut-être encore juste pour Grenoble", prévient Fortassin.
LHUSERO TITULAIRE
Seule certitude à ce stade: Thomas Lhusero sera bien titulaire derrière la mêlée à Brive, ce qui ne lui était pas arrivé depuis le 14 février et la victoire à la sirène sur Biarritz (28-27): "Nous sommes excités de jouer encore une équipe de haut de tableau constellée de stars, avoue-t-il. L'enchaînement des victoires à Dax puis devant Biarritz nous a fait un bien fou, ça bascule en notre faveur, ça récompense enfin notre travail. On a un groupe homogène, équilibré et tous les joueurs ont faim!"
STRATéGIE AFFICHéE
Brive est l'équipe qui inscrit le plus d'essais sur ballons portés. Fort de ce constat, la stratégie sera claire: "De la discipline pour éviter les pénaltouches et laisser autant que possible le ballon sur le terrain, prévient Fortassin. Pour cela, il faudra d'abord rivaliser sur les collisions." En tous cas, les Damiers se déplacent "l'esprit serein, sans aucune mauvaise pression avec pour seul leitmotiv "faire bonne figure"". C'était déjà l'idée avant le déplacement à Béziers et ses garçons n'y sont pas passés loin de la victoire...
LES RECRUES ENFIN DANS LE COUP
Parmi les explications aux meilleurs contenus et aux meilleures performances du VRDR ces dernières semaines, l'une concerne les recrues, notamment Rodor, Lane et Spanderashvili, aux prestations enfin au niveau espéré: "Il leur fallait un temps d'adaptation, rappelle Fortassin. C'était plus facile pour Rozière ou Marrou, qui connaissent déjà ce championnat. Mais Rodor est encore jeune et n'était jamais sorti de son cocon familial catalan. Quant à Owen (Lane) et Ilia (Spanderashvili), ils avaient la barrière de la langue et devaient apprivoiser un contexte français inconnu. Chacun a désormais ses repères. Ils devraient même nous apporter plus encore à l'avenir et ils ont fait monter notre niveau d'ensemble."
UN VRDR DE GALA !
"On ne l'avait pas vue venir celle-là!" Le flegmatique Argentin Mauricio Reggiardo, manager de Provence Rugby, avait l'aveu fataliste en sortant de Pompidou hier soir. L'inattendue raclée subie par sa constellation de stars et d'internationaux devant le VRDR (7-63) ne semblait pas le perturber outre mesure: "On savait que Valence-Romans possède une équipe qui joue bien au ballon. Alors, quand elle est portée par l'euphorie..."
Une euphorie pas si palpable à entendre ensuite un Lucas Méret calme, serein et déjà reconcentré sur les échéances à venir malgré sa performance majuscule, face aux perches (23 points) et dans le jeu conduit de main - et de pied - de maître. Ou encore Fabien Fortassin, son coach en chef, qui se félicitait sans ostentation d'une "soirée parfaite, une réussite à tous les étages, notre meilleur match depuis le début de la saison." Le soulagement, si souvent souligné lors de récentes victoires capitales, laissait place, dans le vestiaire, après un match plié dès le début de la seconde mi-temps, aux ambitions d'un XV qui acquiert, avec ce succès historique, une nouvelle dimension et se découvre de plus amples perspectives. "C'est magnifique, historique, ça restera gravé dans nos têtes, poursuivait-il, mais moins émouvant, c'est vrai, que lorsqu'on arrache le match contre Biarritz à la dernière seconde (28-27 le 14 février)."
Trois images symboliques - le drop de Méret, la percée de Goumat, la chistera de Milasinovich... - font quand même remonter quelques frissons... Mais, puisque le boss le ressent ainsi, puisque c'est aussi notre tropisme, plongeons dans la froideur des chiffres pour montrer combien cette soirée de gala est fondatrice dans l'épanouissement du "projet VRDR".
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56
56 points d'écart (63 à 7), c'est la victoire la plus large obtenue par le VRDR en Pro D2. Et c'est aussi la plus large défaite subie par Provence dans cette division (précédent "record négatif", un revers 8-60 face au Lyon OU en 2015-2016). Y compris la période, au début des années 2000, où le "Pays d'Aix", souvent noyé dans les profondeurs du classement, n'avait pas les mêmes moyens ni les mêmes objectifs élevés que le club d'aujourd'hui.
11
Encore un bonus, offensif cette fois, le 11e de la saison. Seul Béziers fait mieux (12).
10
10e après cette 24e journée, meilleur classement obtenu cette saison par le VRDR, plombé par une entame de championnat catastrophique (4 défaites pour commencer). Cela lui offre, certes, un très petit matelas de 5 points sur le premier relégable, Aurillac, mais place quand même 6 équipes dans son rétroviseur, une donnée plutôt rassurante. Avec leurs 51 points, les Damiers sont désormais très en avance sur leur temps de passage de la saison dernière (12e et 47 points au même stade).
27
Avec 27 points engrangés en 9 rencontres depuis la reprise en janvier, le VRDR est la troisième meilleure équipe de ce début d'année, juste derrière Colomiers (+ 30) et le leader Grenoble (+ 28). Belle performance encourageante à moins de deux semaines du derby !
64
+ 64, c'est le goal-average positif du VRDR, le 3e meilleur de la compétition derrière Grenoble et Brive, les deux leaders! Récompense du jeu offensif prôné par Fortassin et un atout très important, en cas d'égalité au classement, quand on lutte pour le maintien.
660
Avec 660 points au compteur, le VRDR possède la 3e meilleure attaque de Pro D2 derrière Grenoble (781) et Colomiers (666). Et il n'est pas inutile de signaler, à quelques jours du déplacement à Brive, que les Damiers offrent la défense la plus imperméable à l'extérieur (309 points encaissés seulement), à la seule exception de Béziers (300).
84
Le pack titulaire drômois concédait 84 kilos à son homologue provençal ce vendredi (source Jacques Laurent), de quoi nourrir des inquiétudes pour la conquête... Cela ne l'a pourtant pas empêché de malmener les Aixois en mêlée fermée (souvent pénalisés dont deux fois sur leur propre introduction!) et de les pulvériser dans les rucks... La combativité vaut mieux que le poids!
274
Avec 274 points inscrits au pied, Lucas Méret est de très loin le meilleur buteur de Pro D2 cette saison (191 points pour son suivant, le Montois Du Plessis). Il marche sur les traces de son mentor, Fabien Fortassin, qui a déjà dépassé les 400 points en une saison, lorsqu'il était l'ouvreur de La Rochelle... Et qui, sans doute, n'est pas étranger, par ses conseils, aux progrès incessants de Lucas dans l'exercice... et dans le jeu!
5 700
5 700 spectateurs, après les 6 300 pour la venue d'Aurillac, et sachant que la réception du voisin et leader grenoblois ne fera pas baisser la moyenne, c'est une très belle chambrée encore qu'a connu Pompidou. Le VRDR enthousiasme et conquiert un public. Un vrai plus même si les encouragements des supporters du 16e Damier se diluent parfois dans le vent des gradins, trop peu repris et soutenus par les spectateurs, souvent invités, de la tribune Elie Cester...
10
Pour trouver un chiffre enfin moins réjouissant, le carton jaune dont Marrou a écopé contre Provence porte à 10 journées consécutives la déploration d'au moins une exclusion temporaire pour le VRDR... En cette occasion, elle a été mise à profit - sans conséquence - par les Aixois pour inscrire leurs seuls points du match... N'est-ce pas le prochain objectif des Damiers, pour grandir encore, que de s'offrir un match sans carton jaune?
7
7 euros, c'est le prix de l'excellent "Cocktail des Damiers", à base de clairette de Die, servi à la buvette. Pas donné mais agréable au palais... Sauf que désormais, pour une raison aussi obscure qu'incompréhensible, il n'est servi... qu'à partir de la mi-temps! Rendez-nous notre cocktail d'avant-match et notre bonheur sera complet!
P. Laf.